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dimanche, 05 juin 2016

L’amarrée était trop haute…

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Notre début de week-end fut chargé.
Vendredi, déjà nous avons eu Merveille.
Ça devient un sacré boulot.
Le travers paternel qui nous agaça tant, mes sœurs et moi se perpétua et agaça l’Ours.
L’Ours et votre serviteur agacèrent Merveille à leur tour.
Maintenant Merveille agace Heure-Bleue.
Oui, cette petite reprend Mamie sur sa façon de manier le français…
Tout est allé à peu près bien.
Merveille prétend seulement que je suis encore plus ch… que son père pour ce qui est des devoirs…
Puis elle s’est mise à chanter.
Rien de très extraordinaire jusqu’à ce qu’elle me dise d’un ton extrêmement sérieux :
- Alors là, tu vois, au début tu as l’impression qu’elle est très mélancolique.
- …
- Oui, alors qu’en fait, tu vois, cette chanson, elle est très « peps’ » tu vois papy ?
Non, papy ne voyait pas, alors elle est passée à autre chose avec l’air incompris de n’importe quel ado…
Puis nous l’avons ramenée chez elle et au retour nous avons regardé les « infos ».
En gamins badauds que nous sommes, la lumière de mes jours et moi avons décidé d’aller voir dès le lendemain la Seine en crue à la Concorde.
Et voir la marquise des péniches dépasser la voûte des ponts.
Au passage nous avons fait le « reassort » de Clooney et avons bu un café.
Nous avons opté pour le Costa Café, l’Anglais installé sur le chemin des Galeries Lafayette.
Quel café, lectrices chéries !
Ce truc avait déjà été bu ! C’était pas  cher mais ça ne valait pas plus.
J’ai d’abord pensé que c’est sûrement pour ça que les Anglais s’étaient mis au thé.
La lumière de mes jours m’a aussitôt détrompé : « Mais non ! Les Anglais boivent de plus en plus de café ! »
J’en ai déduit qu’ils nous détestaient parce qu’ils avaient cru les Français qui disaient que c’était délicieux.
Il n’en faut pas plus pour lancer une guerre…
Nous sommes passés chez Lafayette Gourmet chercher tout bêtement du jambon et des haricots verts.
Hélas, à côté du jambon, il y avait un pâté en croûte assez appétissant.
Heure-Bleue, sachant que j’aimais ce genre de chose, a proposé que j’en prenne une petite tranche.
Ce pâté était un pâté de volailles fait, m’a-t-on dit,  de « canard des Landes », de « poulet de Bresse », de « pintade du Sud-ouest » et de « pigeon Impérial ».
Puis nous sommes partis voir cette crue, ce fut une promenade agréable.
Nous sommes revenus doucement à la maison.
Sept heures sonnaient au beffroi du téléphone d’Heure-Bleue.
Nous nous sommes servi un verre et avons goûté ce fameux pâté de volailles.
Il était certes assez bon mais pas meilleur que celui que faisait ma mère quand elle était bien lunée.
Mais c’est quand j’ai vu l’étiquette sur le papier que j’ai compris que le pigeon Impérial, c’était moi…