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mercredi, 03 mai 2017

Le silence de l’agneau.

Je ne sais pas quoi vous écrire, lectrices chéries.
Comme Mab l’a souhaité, nous sommes allés à Paris faire un tour.
Hélas, Mab, je n’ai rien de drôle ni même d’intéressant à raconter.
Ce fut agréable, certes, mais pas enthousiasmant.
Le temps ne semblait pas se prêter à l’exposition d’appas affriolants.
Les vitrines exposaient bien sûr des choses intéressantes, courantes dans le quartier de la Bibliothèque Nationale.
Mais même le Japonais « Dosanko Lamen » était fermé, son service terminé il ne parfumait plus le trottoir de soupe.
On ira un jour la goûter, elle sent délicieusement bon.
J’allais donc vous raconter des choses que je vous ai déjà dites.
Que nous sommes allés chez notre Turc et qu’on a papoté avec un Algérien qui regardait comme un gâteau la jolie Marocaine qui lui faisait face.
Heure-Bleue, assise à côté de l’Algérien, le trouvait beau garçon.
Pendant qu’elle faisait ça, j’ai vérifié.
Et oui, j’arrive encore à faire éclater de rire une jeune femme.
Mais bon, outre que j’accompagnais la lumière de mes jours, l’Algérien l’intéressait manifestement plus que moi.
Ces jeunes sont d’une cruauté…
Je n’ai donc rien à vous dire, lectrices chéries.
Ah si !
Les ascenseurs de la passerelle, après plus de trente ans de tergiversations entre l’Etat, la région, , le département, la SNCF et les trois municipalités intéressées, ascenseurs qui devaient fonctionner dès novembre, sont enfin en service.
Il est toujours agréable de n’avoir pas à monter trois étages à pied et d’une seule volée  avant de prendre l’ascenseur qui m’amène chez moi.
Ça a amené dans ma cervelle embrumée une réflexion inquiétante.
Si plus de trente ans ont été nécessaires à l’obtention d’un accord intéressant une centaine de milliers de personnes et portant sur quelques millions d’€uros entre sept intervenants, j’imagine combien de siècles seront nécessaires avant de parvenir à un accord à l’Assemblée Nationale sur un sujet intéressant soixante millions de Français…
Vous pouvez donc constater avec effroi que j’ai raison quant à la vacuité de cette note.
Balzac avait terriblement raison qui ne pensait sûrement pas que ça pouvait s’appliquer aux blogs quand il a écrit « Il est plus facile d’être amant que mari par la raison qu’il est plus difficile d’avoir de l’esprit tous les jours que dire de jolies choses de temps en temps »…
Et il en ira de la sorte jusqu’à lundi prochain, lectrices chéries.