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jeudi, 01 avril 2021

Tout vient à point...

Il y a de ces coins dans mon quartier...

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Nous sommes allés nous promener hier vers le cimetière Saint Vincent.
Nous avions projeté d’acheter un café devant le square de la place Constantin Pecqueur, de nous y asseoir et de boire tranquillement notre café.
Hélas, trois fois hélas ! Tous les bancs en étaient occupés !
Nous sommes ressortis et nous sommes assis sur un des bancs face au square.
C’était bien quand même.
Les piafs cuicuitaient comme des... ben comme des piafs.
Les chiens désobéissaient à leurs maîtres et couraient les uns après les autres, ignorant superbement les « Ici !!! » et autres « Au pied !!! » qui semblaient les amuser au plus haut point.
Même les vieux semblaient jeunes !
Bon, ils ne gambadaient pas, toujours méfiants quant à la solidité de leur col du fémur.
Mais dans l’ensemble, l’idée de claquer sur le ventre dans une salle de réa ne les tenaillait pas.
Nous non plus qui jouissions de la bonne humeur ambiante.
Nous nous sommes levés de notre banc et, partant du principe éprouvé que ce n’est pas parce qu’on est pauvre qu’il faut se priver, nous avons pérégriné jusqu’à ce traiteur qui nous tentait depuis deux semaines.
Nous fûmes déçus.
Le « gravelax » parfumé à la betterave dont nous avions découvert la délicatesse était manquant.
Nous avons été obligés de nous contenter d’une tourte « pistache et foie gras » et d’une petit pâté au piment d’Espelette à l’épinard qui faisait envie à la lumière de mes jours.
Faute de produits déraisonnables, nos débordements furent finalement très raisonnables...
Nous sommes revenus lentement, d’un pas de flâneur.
Nous avons été rassérénés quant à l’avenir de l’humanité en repassant devant le square.
Il nous a suffi, comme toujours, de regarder là où peu regardent.
Les murs, les petites armoires sales et « graffitées » qui abritent les mécanismes complexes qui allument et éteignent ces feux dont les automobilistes n’ont que faire s’il n’y a pas de pandore à l’horizon.
Des « poètes de trottoir » y sèment de chouettes remarques et altèrent délicieusement de vieux dictons qui, de « bien-pensant » deviennent soudain « beau-pensant ».
Cette remarque saisie d’un smartphone vivace n’est-elle pas délicieuse ?

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