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dimanche, 11 juillet 2021

Terrain vague.

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Avant-hier, on est allé du côté de l’Opéra boire un café avec une amie avant d’aller chez Orange changer cet fichue « livebox » qui, comme son nom ne l’indique pas était morte…
Cette chienne de boîte s’est arrêtée au moment le plus palpitant des dernières minutes de la dernière saison d’une série diffusée sur une chaîne dont j’ai oublié le numéro.
Bref, le mec meurt après avoir estourbi un psy et tué un type qui avait dû tenter des privautés quelconques mais on ne saura jamais quoi.
Puis, hier on est allé traîner du côté de Montparnasse avec un ami.
Nous avons une vie sociale « overbooked » ces temps-ci…
Ce fut assez chouette et, pour la première fois depuis… Pfiouuu… Longtemps, j’ai vu un vrai « terrain vague » à Paris.
Bon, ce n’était pas un terrain vague comme quand j’étais gamin, où on pouvait facilement entrer et où on trouvait des trésors comme une vieille machine à coudre ou mieux, un vieux réveil qui n’attendait que moi pour être démonté afin de connaître enfin ce qui le faisait fonctionner…
D’après la lumière de mes jours, la seule de la famille dotée d’un peu de bon sens, « Ce terrain vague verra pousser autre chose que de l’herbe… Un immeuble par exemple… »
Elle a sûrement raison car ce jardin impromptu est entouré d’une clôture qui estropierait n’importe quel gosse tentant de l’escalader.
On y voit des tas de fleurs dont des roses trémières magnifiques et d’autres dont je n’avait vu des exemplaires qu’à la campagne où elle ont évidemment disparu depuis longtemps pour cause de pesticides…
Encore un pas dans ce sens stupide de l’efficacité et on se retrouvera à vivre -ou mourir…- l’inverse de l’histoire de Fernand Raynaud où ce cantonnier dit à propos des airelles qu’on ne les trouve pas à Paris.
Ces airelles, c’était bon pour les cantonniers.
Bientôt, on ne les trouvera plus qu’en ville, seuls endroits épargnés par une agriculture qui ne veut voir pousser que ce qui se vend.
Cette journée à la campagne du côté de la gare Montparnasse nous a beaucoup plu, un peu d’air de la campagne ne nuit pas…
Et dire qu’il était moins une qu’on aille vivre dans « les territoires de la ruralité » emportés par une panique irrationnelle qui nous fit un instant penser qu’on s’en tirerait mieux « en région ».
Oui, maintenant on ne dit plus « à la campagne », encore moins « en province » ni même dans le plus récent « en région ».
Non, on s’expatrie directement « dans les territoires de la ruralité », que d’aucuns parmi la gent politique appellent « le fief de… ».

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