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mercredi, 14 juillet 2021

Pourquoi Heure-Bleue ?

Palais_Brongniart_Paris.jpg

La Licorne me cause.
Et j’ai commencé à avoir du mal à écrire ce billet.
Mon clavier, à peu près aussi fiable qu’une promesse électorale, a décidé que la lettre « q » serait inactive.
J’ai donc commencé par quelques quelconques phrases que j’espérais quoi qu’il en soit piquantes, histoire de ne pas laisser ce « q » esseulé.
Évidemment écrire sans le « q » donne rapidement l’impression que c’est écrit avec…
Alors j’ai changé de clavier.
Finissons-en avec ces histoires de « q » et revenons à la Licorne qui demandait « Mais moi, j'attends avec impatience le jour où tu nous expliqueras en détail... pourquoi, au milieu de ce grand panel féminin, tu as finalement choisi "Heure bleue"...!? »
« La Licorne » montrait là une fraîcheur d’âme confondante…
Mais où es-tu diable allée pêcher, Licorne, que c’est le mec qui choisit ?
Depuis quand c’est le mâle qui décide de l’avenir de l’espèce ?
Il n’y a guère que les « bas du front » et les piliers de comptoir pour penser ça.
Évidemment il se trouvera toujours une Ophélie pour se jeter dans une mare, le cœur brisé par un Hamlet de passage dans sa vie.
Mais si c’était toujours comme ça, on ne parlerait pas de « Roméo et Juliette », de « Titus et Bérénice »   ni même « d’Orphée et Eurydice » ou de « Jason et Médée ».
Ne parlons pas de Tristan et Yseult ni même d’Andromaque.
Mais globalement, ce sont les femmes qui nous font marcher.
Puis courir…
Et c’est très bien car on s’encroûterait…
« Pourquoi donc Heure-Bleue ? » demandais-tu, Licorne.
Eh bien j’en ai déjà raconté l’histoire sur ce blog.

Ça commença ici et aboutit .
De fait, la vie avec Heure-Bleue ne fut et n’est toujours pas une mince affaire.
Bon, pour être honnête, c’est la vie de couple qui n’est pas une mince affaire car je ne suis sûrement pas plus facile à vivre…
Mais en y mettant de la bonne volonté et surtout de l’amour largement arrosé de patience, on y arrive.
Enfin, j’espère…
Je pourrai néanmoins en dire à la toute fin, comme à la fin de nos promenades « C’était bien… »
Quant au « pourquoi », question initiale, je ne l’ai jamais su.
Je ne peux guère que dire comme Montaigne « Parce que cétait elle, parce que cétait moi »