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vendredi, 05 août 2016

J’ai fait le grand sot.

De rien, Mab
Il y a peu, je cherchais sur le site de la RATP, les horaires complet d’une ligne de bus, histoire de ne pas rentrer pedibus cum jambis à pas d’heure en sortant de chez l’Ours.
Je me rendis donc sur le site et ouvrit la page recherchée.
Mon œil restant faillit être arraché sur le champ par l’en-tête d’un tableau écorchant toutes les règles qui me furent inculquées à coups de règle sur le bout des doigts.
Armé de mon clavier et d’humeur taquine je me suis précipité sur le lien « nous contacter » pour faire part de ma surprise à l’apparition d’une grammaire jusqu’ici inconnue.
Après avoir rempli les cases adéquates j’envoyai le message :
« Bonjour,
pourriez vous veiller à l’orthographe de vos informations ?
Ça me pique les yeux de lire « Intervalles prévue » quand apparaît cette
page» 
Parce que  quand même, dans une phrase de six mots, trouver le moyen de caser trois fautes, cest pas à la portée du premier cancre venu !
Les jours passèrent et j’oubliai ce courriel d’humeur dont je n’avais pas imaginé un instant qu’il pût engendrer une réponse qu’un haussement d’épaules agacé du destinataire.
Eh bien si !
Figurez vous, lectrices chéries que je viens de recevoir ce poulet un peu surréaliste :
« Bonjour,
Votre courriel, reçu le 16 juillet 2016 a retenu toute mon attention.
Je comprends les raisons de votre démarche.
Aussi, je vous remercie de votre témoignage et vous exprime, au nom de la RATP, mes plus vifs regrets.
Votre témoignage a été transmis au service compétent afin de prendre les mesures qui s'imposent.

Je reste à votre service et vous prie de croire, à l’assurance de toute ma considération.

 Cordialement,

Mme xxxx

Conseiller Clientèle RATP

 Si vous souhaitez répondre à ce courriel, merci de conserver le numéro d'affaire [WEB-16-07-12902 ] présent dans l'objet, afin de faciliter le suivi de votre dossier. »

Si, si, lectrices chéries !
Madame xxx qui, malgré la loi est restée « conseiller » au lieu de « conseillère » m’a répondu ça.
Estourbi par la réponse, je suis allé vérifier.
Comme attendu, « les mesures qui s’imposent » n’ont pas été prises.
Du coup, une crainte me tord le ventre.
J’ai peur maintenant que le « service compétent » ne s’aperçoive qu’il est mis en cause et, s’estimant injustement attaqué, ne déclenche un « mouvement social » qui me cloître dans mon coin plutôt que m’amener à Paris…