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lundi, 08 août 2016

Eros tanne Athos pour savoir ce que les cupides ont…

Que je vous dise, lectrices chéries, une d’entre vous, qui n’a que deux garçons, s’étonne que Merveille partage son papy sans rechigner.
Alors voilà Liv, toi qui es une femme, tu as peut-être oublié que Merveille est comme tu fus et est comme toutes les filles.
Ça désola les garçons comme moi qui, nés dans une famille de filles, se retrouvèrent bien seuls par moment.
Même si Merveille proteste de son amour pour son papy, elle arrive dans ces moments de l’enfance où les filles ne veulent plus voir les garçons.
Evidemment, ça ne tombe jamais pile poil dans le temps où les garçons ne veulent pas voir les filles et ne veulent que jouer aux cow-boys et aux Indiens.
Maintenant je ne sais pas à quoi ils jouent mais ils se battent pareils que quand j’avais leur âge.
Mais si, lectrices chéries, vous vous rappelez sûrement très bien cette période où les filles jouent entre elles et plus du tout avec les garçons.
En revenant du jardin, je marchais largement devant Heure-Bleue et Merveille, entraîné d’un bon pas par P’tite Sœur pressée d’atteindre le « repaire des goûters ».
Eh bien, la lumière de mes jours m’a rapporté que pendant ce temps là, Merveille lui avait dit « Tu as vu mamie ? P’tite Sœur fait comme moi avant, quand je donnais toujours la main à papy ! »
Merveille me partage donc volontiers avec P’tite Sœur.
Elle me partagerait même avec n’importe qui, même si, en retournant chez elle il y a toujours un moment où elle me donne la main.
Elle me partagea aussi avec cette petite Naël qu’elle ne connaissait alors que depuis une heure.
Heureusement que je n’ai pas une âme « d’abandonati »…
Elle ne condescend à se souvenir de papy que quand elle trouve que P’tite Sœur se comporte un peu trop en propriétaire du papy en question sinon.
Et encore, je pressens que ça ne va pas durer.
Ouip ! Not’ amour a du plomb dans l’aile !
Comme disait Brassens « Il y a des jours où Cupidon s’en fout »…
Ces jours se font hélas nombreux.
Ce matin déjà, en me levant j’ai réveillé Heure-Bleue par mégarde.
Je vous ai déjà parlé des réveils d’Heure-Bleue.
Si on n’a pas une bonne raison, c’est un peu comme marcher sur la queue d’un chat, ça se passe mal
Si Cupidon a tiré une flèche aujourd’hui, c’est dans mon dos.
Nous sommes lundi, et l’amour du lundi, des fois c’est comme la bagnole du lundi.
Autant dire que ça démarre mal…
Mais bon, elle s’est rendormie.
Elle est comme ça Heure-Bleue.
« Je ne dors pas » dit elle.
Elle somnole néanmoins très profondément huit heures par nuit…