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jeudi, 20 avril 2017

Nous parlions de contexte alors j’écris…

Hier, la lumière de mes jours et moi sommes allés traîner à Paris, bras dessus-bras dessous.
Ça faisait longtemps que ça ne nous était pas arrivé ensemble.
Nous avons fait les mêmes haltes que souvent mais en passant par d’autres chemins.
Notre promenade est ponctuée comme cela, de haltes irrégulières.
Chacune préparant la prochaine.
Nous avons pu vérifier, devant une vitrine de la rue Richer que si l’exhortation à la bonne santé se répandait, celle de la préservation d’un minimum de liberté dans l’espace public se restreignait.
J’en veux pour preuve cette vitrine.

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Nous avons évité les passages dont la disparition des boutiques que nous connaissions depuis si longtemps nous tue le moral.
Si c’était pour en voir de nouvelles, intéressantes ou drôles.
Mais non, seuls des bistrots branchés, rapidement débranchés et remplacés par des restaurants qui ferment tout aussi rapidement, prennent la place de boutiques pleines de charme et d’œuvres d’art ou de « curiosités »…
« Sic transit gloria mundi » marche aussi bien pour les restaurants que pour les papes…
L’imagination ne se fait débordante que sur les panneaux électoraux…

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Nous avons donc remonté la rue Vivienne, passant devant l’immeuble où siégeait la « nano-multinationale » où j’ai croisé Heure-Bleue la première fois.
Elle a été surprise de la petitesse des fenêtres de « sa boîte », scandalisée par le passage dans les mains du Crédit Lyonnais de la moitié de « sa BNP ».
Nous nous sommes remonté le moral avec un café et une boule de glace au « Bistrot Vivienne » puis nous avons repris notre pérégrination le long de la rue des Petits Champs, admirant la Galerie Colbert.
Comme souvent, nous nous sommes arrêtés devant « Dosanko Larmen » au coin de la rue des Petits Champs et de la rue Saint Anne.
Cette gargote japonaise fait de la soupe. Une soupe qui sent si bon qu’elle parfume le trottoir et explique la queue qu’on y voit le soir quand on passe en bus à l’heure du dîner.
A la place du mastroquet, je ferais payer pour sentir…
Alors que nous y passons rarement, nous avons pris la rue Sainte Anne pour rejoindre la sation « Quatre Septembre », la plupart des boîtes gay ont fermé mais le touriste n’est pas toujours au courant, alors il passe, au cas où, on en a vu deux…
Je me suis contenté d’acheter du wasabi et un chou chinois que j'ai préparé pour la lumière de mes jours.
Arrivés là, nous nous sommes arrêtés dans un café où les clients sont mal-élevés.
La propension du sous-cheffaillon à se croire au dessus du lot parce qu’il manipule de l’argent qui ne sera jamais le sien me surprend chaque fois.
La lumière de mes jours a remarqué férocement, en voyant quelques exemplaires d’esclaves inconscientes :
- C’est pas la peine qu’elles se prennent pour des seigneurs, leurs « sacs shopping » ne sont quand même que des sacs Mango, pas des Givenchy…