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samedi, 06 mai 2017

Quand on aime on ne compte pas…

Hier, nous sommes allés chercher Merveille et P’tite Sœur à l’école.
Histoire de permettre à l’Ours de prendre soin de JJF qui venait de subir un traitement qui, à défaut de la mettre sur pieds l’avait mise sur le flanc.
 La lumière de mes jours et moi nous avons donc convenu d’un programme.
Enfin, surtout elle…
Pendant que j’allais à l’école maternelle chercher P’tite Sœur, Merveille a foutu en l’air le programme de l’après-midi en deux phrases :
- J’ai super faim et je ne veux pas de McDo.
- Je ne veux pas aller au cinéma.
En réalité, à la sortie de l’école Merveille est pâle comme la Lune et défaille de faim.
Il est donc illusoire, si on n’a pas des gâteaux dans la poche, d’espérer atteindre le McDo sans la voir tomber dans les pommes.
Pour le cinéma, y aller avec P’tite Sœur la saoule.
Elle en a assez de ne voir que des dessins animés destinés aux enfants à partir de trois ans.
Nous nous sommes donc arrêtés au chinois à mi-chemin…
Une fois de plus, j’ai plaint ma grande sœur de tout mon cœur.
Il est vrai qu’être l’aînée n’est pas une sinécure et les petites sœurs sont particulièrement consommatrices d’énergie et d’attention.
Nous nous sommes donc contentés de revenir à la maison après un passage par le Monop’ pour les courses du dîner pour tout le monde.
Je vous renseigne illico, lectrices chéries : La fabuleuse « remise de 85% »  ne s’est appliquée finalement que sur deux babioles à « 7,99€ moins 85% sur le second produit ».
Il nous aura donc fallu acheter deux poupées au nom étrange pour bénéficier de la remise.
Pour le reste ? Ce fut comme d’habitude.
La constatation désolante que le groupe Casino ne nous vend pas ce qu’on veut acheter mais ce qu’il veut vendre.
Ce ne serait pas grave s’il n’était pas si manifeste que Casino n’achète pas un produit mais une remise…
Bilan ? Un œil !
Nous sommes revenus tranquillement à la maison par le « Coulée Verte », la poussette servant de caddy.
Un moment de calme et un câlin à une Merveille fatiguée m’ont fait pressentir qu’elle aura une vie sentimentale agitée.
Non qu’elle soit infidèle, non, pas du tout.
Elle aime toujours les mêmes, depuis celui de l’école maternelle, le locataire de « la chaise des punis », puis celui du CE1, j’avais vaguement entendu parler d’un autre du CE2 qui pendant un moment « l’a saoulée » mais auquel elle s’est habituée, celui du CM1, un joli petit garçon devant qui je l’ai vue papillonner au square.
Merveille est fidèle donc.
Hélas pour la horde d’élus qui va se précipiter j’en suis sûr, contrairement à ce qui se passe normalement, Merveille n’a pas les fidélités successives habituelles.
Non, Merveille a la fidélité cumulative.
J’entrevois néanmoins quelques problèmes si ça se perpétue.
Elle se dégote de nouvelles amours, bien sûr, chaque fois qu’elle change de classe ou va au jardin.
Le problème est qu’elle garde les précédentes…
Elle a évidemment ce goût pour l’exclusivité qui fait le ciment des amours.
Hélas, trois fois hélas, elle ne l’exige que de ses « amoureux ».
Eux, en revanche ne devront pas trop compter sur cette exclusivité.
Vu le type de garçon qui la branche,  si elle ne change pas à l’adolescence, du moins ne fait pas preuve de discrétion, ça risque de finir comme Wozzeck, Othello ou Carmen…