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vendredi, 26 mai 2017

Être vague sans faire de vagues...

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Vagues réflexions sur la politique :                    Fait.
Récit d’amours de jeunesse :                              Fait.
Journées avec Merveille et P’tite Sœur :            Fait.
Saynètes avec Heure-Bleue :                              Fait.
Confidences de Merveille :                                 Fait.
Pérégrinations parisiennes :                                Fait.
Choses vues et entendues dans le bus :              Fait.
Accès brutaux d’humeurs élégiaques :               Fait.

Du coup, je me demande de quoi je vais pouvoir vous parler, lectrices chéries.
Déjà, ce matin je savais avant d’ouvrir l’œil que ça allait déconner.
Oui, vous savez bien lectrices chéries, ce moment bizarre où la cervelle s’ouvre avant les yeux.
Enfin, pour être plus précis, l’œil.
Le gauche.
Celui qui voit et aujourd’hui n’est plus rouge.
Donc, sorties du rêve pour arriver au jour sont arrivées quelques unes de ces pensées décousues qui font que la lumière de mes jours est, soit persuadée qu’elle a bien fait de se marier avec ce type extra, soit qu’elle a eu la malchance de tomber sur un cinglé…
Ça, c’est le plus courant.
Juste avant l’ouverture de l’œil donc, je me suis posé une question bête, au risque de démarrer la journée par une migraine carabinée.
C’était une pensée du genre « sachant que pour ce que j’ai vu jusqu’à présent, la relation de cause à effet s’est vérifiée… »
Là mon œil s’est ouvert et je me suis dit « mais alors, quelle est la cause qui a entraîné l’apparition du temps ? »
Pas le temps qu’il fait lectrices chéries, non.
Le temps qui passe.
Comme c’était le matin assez tôt je suis resté sec.
Puis j’ai repensé à la « Théorie de la chaleur » de Fourier, dont les travaux furent honteusement utilisés par Schrödinger, célèbre pour une histoire de greffier.
Et là je me suis dit « mais alors ? Je connais au moins un effet sans cause ! »
J’ai évité de supputer un possible Nobel et ai réfléchi plus sereinement à la chose.
Je dois dire que pour le temps, celui qui passe, pas celui qu’il fait et qui est aujourd’hui radieux, j’ai encore besoin de temps justement.
Je me suis levé.
J’ai pensé un moment que le temps était juste un truc qui sert à justifier le retard compulsif chez certains ou une ponctualité maladive chez d’autres.
Puis je me suis dit que « ça faisait un peu short » comme cause et me suis livré à mes activités matutinales habituelles.

Celles qui prennent du temps.
Franchement, à part le développement effréné du marché de l’agenda, vous voyez quoi comme cause à l’apparition du temps ?
Cela dit, j’ai surtout remarqué qu’on n’a jamais le temps de quoi que ce soit.
Sauf les moments où on s’ennuie et là le temps est interminable.
Mais je suis sûr que vous ne saviez pas qu’il n’existe aucune équation qui définisse clairement le temps.
C’est dingue, non ?