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lundi, 12 juin 2017

Cœur brisé...

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Cinq ans !
Cinq ans que j’ai accepté de me marier avec ce débris libidineux !
Un enfant, un fils, il voulait un fils…
Il voulait surtout me mater ce vicieux.
Je n’ai pas voulu, j’ai tenu bon.
Dès le premier soir je lui ai dit « Dans le noir ! Ce sera dans le noir ! Uniquement ! »
La chemise de nuit sera suffisamment relevée mais c’est tout !
Pas plus vieux cochon !
Et tu ne verras rien !
Et puis la patience… Sainte patience…
Heureusement, l’âge faisait qu’il n’était pas très vif.
Je dois avouer que je n’avais pas été totalement honnête.
Le marché, quoique tacite, était clair car il était vieux mais pas idiot.
Il a pensé :
« J’ai les sous que tu veux, tu as le corps que je veux. Donc je t’ai achetée. »
J’ai pensé :
« Tu m’as achetée, mais tant que tu ne m’as pas payée, je suis à moi… »
J’ai dépensé un peu de ses sous.
J’ai donné un peu de mon corps.
J’ai dépensé moins que je voulais.
J’ai donné plus que je voulais.
Puis ce matin j’ai eu l’idée en regardant son tas de médicaments.
Je suis passée à la salle de bains puis je l’ai rejoint dans son bureau.
Il répondait d’un ton rogue à quelqu’un.
Il avait un talent indéniable dès qu’il s’agissait d’être désagréable pour peu qu’il s’agît d’un subordonné.
Il a raccroché le téléphone brutalement et a levé les yeux.
Je lui ai souri et me suis assise dans le fauteuil face à son bureau.
J’ai vu son regard intéressé, depuis cinq ans il n’avait guère vu de moi que mes bras, mon cou et mon visage.
Là, il voyait mes genoux.
Toujours en souriant j’ai commencé à relever ma robe lentement.
Je l’ai vu rougir puis quelques gouttes de transpiration sont apparues sur son front.
J’ai continué jusqu’à ce que je dévoile mes cuisses et j’ai laissé mes mains immobiles.
Il a voulu dire quelque chose mais il est à peine parvenu à coasser quelques mots inintelligibles.
J’ai souri  plus gentiment encore et mes mains ont continué leur mouvement tandis que j’ai desserré légèrement les genoux.
Il est devenu tout rouge, s’est penché vers moi et s’est mis à haleter.
Alors j’ai ouvert lentement les jambes.
On aurait dit qu’il venait de recevoir un coup puissant à la poitrine et il s’est effondré sur le bureau.
C’était finalement une bonne idée qu’avoir retiré mes sous-vêtements…
Je vais les remettre et aller chercher du secours.
Je dois faire attention, sembler inquiète.
Je dois avoir l’air en hâte, absolument.
Je dois juste mettre assez longtemps pour arriver à la pharmacie.
Être sûre qu’il sera vraiment trop tard quand les secours arriveront…