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mercredi, 19 juillet 2017

Quand l'atmosphère, ça pèse...

De rien Mab (tu devrais tout de même écrire)...
Honnêtement, lectrices chéries, c’est bien parce qu’il faut écrire que je m’y attelle…
Hier on a eu une journée chargée.
Heure-Bleue et moi devions, dans l’ordre :
- Manger un sandwich chez Lina’s.
- Aller chez le médecin.
- Passer rue Pavée voir une librairie.
- Rencontrer un type, une relation de mon forum Hi-Fi, à qui j’ai envoyé deux diamants.
Mais non, lectrices chéries, pas des diamants gros comme le Ritz, des diamants de feue l’entreprise « Audio Dynamics Corporation » destinés à lire les disques vinyles.
Le Lina’s de la place des Victoires n’a pas changé.
Les gens du coin non plus puisque nous y avons vu deux « fashion actors » qui s’étaient manifestement acheté un stagiaire qu’ils regardaient comme un gâteau.
Le môme s’en tirait bien, jouant de son charme avec discrétion.
Que ne faut-il faire pour trouver un boulot…
Le médecin a trouvé qu’on allait bien.
À la librairie nous avons retrouvé notre libraire de la rue de Bagnolet et avons papoté avec l’homme d’affaires.
Quelqu’un qui, ouvrant une petite librairie rue de Bagnolet est à la tête de cinq librairies dont « La librairie du 104 » n’est pas un libraire, c’est un « tycoon ».
Et, à le regarder, je me demande si c’est si bon que ça pour lui…
Il a vingt-cinq ans de moins que moi, le teint gris, peu de cheveux tout gris et l’air fatigué.
En passant devant la synagogue de style « nouille », nous nous sommes aperçus avec stupeur que quand on ne pratique pas tous les jours l’hébreu, ce n’est pas facile du tout à lire.
On reconnaît les lettres, puis quelques sons, voire quelques syllabes mais avec difficulté.
Peu versés dans le langage religieux nous sommes aussi innocents qu’Adam et Eve avant le premier péché.
Puis nous sommes partis pour « L’éléphant du Nil » à Saint Paul, retrouver mon obligé de passage à Paris.
Il est venu de Chambéry aider sa fille, accro à Paris et qui a de magnifiques yeux bleu-vert.
C’est un homme un peu triste et beaucoup trop sérieux pour moi.
Nous sommes revenus tranquillement à Saint Lazare et avons failli attraper une pneumonie en entrant dans un train climatisé comme un métro New-Yorkais, c'est-à-dire à fond.
Le retour fut intéressant.
Nous étions assis à côté d’un couple.
Un couple tout neuf à en juger par le comportement.
Nous ne les regardions pas, nous étions seulement obligés de les voir…
La lumière de mes jours trouva que le garçon, assis à côté de moi, était moche.
J’ai pensé que la fille, assise à côté d’Heure-Bleue, était quelconque.
Sans doute parce que dans ce couple, le « clair » était le garçon et le « mat » était la fille.
On voyait bien qu’ils venaient de faire la découverte du siècle.
Lui n’arrêtait pas de « patouiller » la fille, un moment les genoux, un moment les bras, un autre moment les mains.
Heure-Bleue se demandait comment, par cette chaleur, elle pouvait supporter le contact des mains de son camarade de jeux.
Elle, au contraire, avait parfois ce regard vague en le regardant, ce regard qui dit le regret qu’il y ait tant de monde autour.
Faut vraiment être jeune pour apprécier autant le contact en cours de canicule…
Heure-Bleue souligne à l’instant « Ils m’énervaient, mais ils m’énervaient… »
Je vais devoir faire gaffe, lectrices chéries.