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mercredi, 09 août 2017

Comme il vous plaira…

Mais ne vous imaginez pas que ça va durer l’éternité plus un jour, hein…
Bon, il faut que j’écrive, affaire de discipline…
Et puis comme personne ne semble écrire, il faut bien que certains s’y collent.
Hmmm ?
Alors, que je vous dise, lectrices chéries :
Hier, on est allé à Paris.
Faisait un temps de mince…
Météo-France avait-elle menti ou bien ne fait-elle que supputer ?
Elle avait prévu « averses ».
Ce fut une promesse de candidat.
Nous prîmes le train sous un ciel bas et lourd qui pèse comme un couvercle mais sans pluie.
Nous sortîmes du train sous la verrière magnifique mais sale de Saint-Lazare.
Une Heure-Bleue surprise m’a dit
- Regarde Piggy la cochonne !
J’ai failli prendre en photo ce bonbon grassouillet mais je n’ai pas osé.
La lumière de mes jours, toujours au courant des mouvements de la mode m’a renseigné :
- Ce sont des « manga girls » !
Puis, garce a ajouté :
- Bon, celle-là c’est juste une gravosse ridicule en rose…
De fait, elle était en rose de la tête aux pieds, même les cheveux et les chaussures.
Tenaillés par la faim, nous sommes allés chez « Prêt à Manger » où je me suis brûlé avec un truc prétendument « archi frais » alors qu’il était « archi chaud ».
J’ai expérimenté le café « bio » de l’enseigne.
Il est immonde. Un breuvage qui a sans doute concouru à la victoire du Brexit…
Puis le soleil est apparu aussi soudainement qu’il disparut dès qu’on est arrivé sur le boulevard Haussmann, histoire de nous doucher jusqu’aux Galeries Lafayette.
« Mais pourquoi les Galeries Lafayette ? », vous dites vous, lectrices chéries.
Eh bien parce qu’on y fait pipi gratuitement dans des toilettes propres et éclairées alors quand dans le Passage du Havre, il faut payer un €uro pour pisser dans des toilettes douteuses et crépusculaires.
En sortant, l’Opéra était tout proche alors nous sommes allés chez Clooney faire le plein de café.
Un couple près de l’arrêt du 42 a attiré mon attention tant  il était courbé sur elle qui s’accrochait à lui.
Ils avaient tous deux une bonne quarantaine d’années et ils se roulaient une pelle quasiment d’anthologie au milieu du trottoir, ignorant la foule.
J’ai regardé un peu plus attentivement leurs mains, non qu’elles fussent baladeuses mais pour vérifier le soupçon.
J’ai remarqué les alliances.
J’ai pensé que s’ils étaient mariés tous les deux, ce n’était probablement pas ensemble…
- Tu as vu ma Mine ? Ils nous jouent « Paris au mois d’août » !
Toujours romantique, elle m’a répondu :
- Tu vas voir, Minou, il va prendre « le train des cocus » à Saint-Lazare.
Elle m’a réexpliqué de quoi il s’agissait pendant que je regardais le couple.
Le train du vendredi soir qui arrive à Trouville, ramenant auprès d’épouses en vacances leurs maris pour le weekend…
Je me suis dit que l’espèce humaine faisait preuve d’un entêtement tenace dans la recherche des ennuis…