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dimanche, 17 septembre 2017

Famille, je vous ai…

Je ne suis même pas sûr que la lumière de mes jours me permette de faire « le devoir de Lakevio ».
Oui lectrices chéries, « on » m’a trouvé une occupation :
Des choses à trier.
Des choses à jeter.
Des choses à porter.
Des choses à ranger.
Des choses à peser en termes d’utilité –les miennes-.
Des choses à cajoler car à garder –les siennes-.
Oui lectrices chéries, nous transportons nos pénates en un autre foyer.
Comme toujours nous rangerons les lares dans la cuisine…
En attendant, que je vous dise, lectrices chéries, nous retournons à Paris.
Une des nuits précédentes, la lumière de mes jours s’était fâchée avec le sommeil pour des raisons qui m’ont parues étranges sur l’instant.
Elle y avait manifesté la crainte, si l’un de nous deux mourait, que l’autre « soit complètement paumé et le suive rapidement ».
C’est en repensant à ça ce matin que je me suis dit que le choix de notre nouvel appartement n’était peut-être pas étranger à cette crainte qui nous traverse de temps à autre depuis que nous n’avons plus le pas aussi léger qu’avant.
Bon, nous fûmes aussi guidés par l’étroitesse du choix proposé.
Mais pourquoi repensé-je à ça ce matin ?
Eh bien parce qu’il est bien possible que ce soit pour limiter les frais de déplacement de notre tout dernier déménagement.
Nous allons habiter tout contre le cimetière de Montmartre.
Je pensais à ça ce matin parce que le temps est triste comme un jour sans pain, nuageux et froid.
Le silence de la maison n’est pour l’instant troublé que par le bruit de nos claviers.
Quand ils se seront tu, il ne nous restera qu’à aller à la salle de bains.
Il est indispensable d’être bien propres pour pouvoir nous salir, c’est bien connu…
Quand je pense que je vais devoir aller annoncer « moi-même personnellement » à Merveille et P’tite Sœur que nous allons partir habiter à Paris car mon fils préféré s’est dégonflé…
Alors qu’il est au courant depuis des semaines et qu’il nous avait rassuré d’un « vous en faites pas, on va gérer, même pour les petites », il appert qu’en réalité il n’a rien dit.
Ni à JJF qui va se sentir abandonnée ni aux filles qui vont se sentir trahies.
Sans parler de l’Ours qui semble n’avoir jamais de ciseaux pour couper ce foutu cordon.
Ce cordon qui lui avait déjà fait dire à l’âge de vingt-cinq ans « vous m’avez abandonné ! »