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vendredi, 17 août 2018

Si Virgile avait écrit ce billet.

Il se serait appelé « Les Vinyliques »…
Liv Fourmi parlait dans sa dernière note d’une danse hongroise de Brahms. La danse hongroise N°5.
Immédiatement m’est revenue cette danse que je connais depuis 1962.
Je suis allé fouiner dans mon tas de vinyles et je l’ai retrouvée immédiatement.
Elle fait partie de l’un des trois coffrets de disques que mes parents m’ont offerts.
Le premier me fut offert au printemps 1960, je ne sais pour quelle occasion, probablement une bonne note quelconque.
C’était le « Festival de Musique Classique Légère ».
Une édition de « Selection du Reader’s Digest 220 Blvd Saint Germain Paris ».
L’année suivante, en 1961, ils m’offrirent un second coffret des mêmes éditions.
Les « Airs Célèbres du Monde Entier ».
C’est là que j’appris non seulement les paroles de « La caissière du grand café » mais surtout « Greensleeves » cette romance anglaise du XVIème siècle.
En 1962, ce fut le troisième et dernier coffret que mes parents m’offrirent.
« Les trésors de la musique classique ».
J’ai encore ces trois coffrets et quelques autres.
Il y a bien un disque qui a disparu mais je sais qu’il n’est pas perdu pour tout le monde…
Ce ne furent certes pas les œuvres les plus remarquables qui furent écrites mais elles étaient à coup sûr célèbres depuis des siècles et m’ouvrirent des horizons insoupçonnés sur ce que pouvait faire la musique quand on l’écoutait attentivement.
Bon, il y avait quand même un problème.
C’était une époque très « intégriste » en matière musicale et plusieurs chapelles s’affrontaient à coups d’anathèmes.
C’était une époque de guerre de religions où il valait mieux éviter de dire qu’on aimait Cora Vaucaire à un adepte de Presley.
Le pire étant d’aimer, différemment mais autant, Schubert et les Beatles.
Là, ça donnait lieu à des drames.
Quand je pense que celle qui m’avait enchanté en 1968 avec « I say a little prayer » vient de casser sa pipe…
Heureusement, comme toujours dans ces cas là, vous croisez toujours des gens qui vous font découvrir des trésors que vous chérissez encore et vous font toujours frissonner plus de cinquante ans après.
Que ce soit Tristan et Isolde ou Les Nuits d’été de Berlioz.
Bref, voilà ce que le tango mis en ligne par Liv Fourmi a
suscité chez moi…