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samedi, 08 septembre 2018

Le petit pas laid.

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« Les Impressionnistes à Londres »
Nous sommes allés les voir au Petit Palais.
À part l’accès de panique d’Heure-Bleue dans l’ascenseur du musée, rétif au point de ne démarrer que par à-coups, c’était bien.
Comme chaque fois qu’on va voir une expo, Heure-Bleue,  forte de l’enseignement de l’Histoire de l’Art sorbonnard m’a ébloui et donné un cours.
Cela dit, si j’ai apprécié les emprunts de certains au préraphaélisme et ce glissement imperceptible et continu de l’impressionnisme qui mena au fauvisme, j’ai moins aimé la structure de l’exposition.
C’est une mode qu’on retrouve quasiment dans toutes les expositions depuis quelque temps.
Je n’aime pas ces sortes de labyrinthes de salles trop petites où règne une température trop élevée et, à cause de l’entassement engendré, une odeur trop forte.
Bref, l’impression de voir des toiles accrochées dans un intestin.
Dit autrement, je n’aime pas respirer de l’air déjà pété six fois…
J’ai été déçu de voir des toiles de Claude Monet, un des peintres que je révère pour sa façon de peindre la lumière, dans un environnement qui ne leur rend pas grâce.
En revanche j’ai été plutôt heureux de sortir de l’exposition pour offrir un café à la lumière de mes jours dans le patio du Petit Palais.
Ce fut un agréable moment.
Heure-Bleue m’a demandé si j’avais vu « cette ravissante Ophélie ».
Me demander ça, à moi… Pfff…
Évidemment, comment aurais-je pu ne pas voir cette jeune fille aux longs cheveux d’un blond-roux et ondulés, habillant une peau qu’on a envie de caresser pour s’assurer qu’elle est aussi douce qu’elle semble l’être.
Comme toujours, hormis la galerie pleine de peintres « pompiers » où quelques œuvres d’Ingres me font dire qu’il aurait dû se cantonner au violon, j’ai aimé le mur réservé à Courbet.
C’est probablement le peintre qui à mes yeux a « vu » la chair au point de la rendre vivante sur une toile.
Mieux encore que les Préraphaélites dont les modèles me firent pourtant rêvasser à la « Tate Gallery » il y a quelques années quand nous sommes allés passer un moment chez Tornade.

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Tout ce laïus pour vous dire que finalement, j’ai passé une journée délicieuse et que je préfère les collections permanentes du Petit-Palais.
Ah si ! Nous avons apprécié la leçon de savoir-vivre administrée à un « gamin téléphoneur » par le chauffeur du bus.