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dimanche, 23 septembre 2018

Tous les quiproquos sont faits d’eau…

De rien... Ne nous oublie pas, je ne t'oublie pas.

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Hier, j’ai passé l’après-midi avec mon ami, celui avec lequel je ne m’entends sur rien.
Comme chaque fois, ce fut sympa malgré le surgissement constant de désaccords qu’on se jette à la figure depuis près de vingt ans.
Il avait concocté un repas étrange avec « rien que des plats du milieu ».
En entrée ? Des ailes de poulet marinées dans une sauce bizarre qui tenait du minium pimenté et cuites sur son « barbecue spécial bobo ».
En plat ? Des côtes d’agneau qui eussent été excellentes s’il avait songé à remettre du carburant dans le barbecue.
En dessert ? Des aubergines grillées cramées car il avait relancé le barbecue beaucoup trop fort.
En réalité je me suis demandé si ce n’était pour se venger de nos chamailleries qu’il avait concocté ce ratage avec tant d’application…
Il est heureusement allé chercher deux tartelettes aux framboises délicieuses, chez un pâtissier où nous avons déjà, une blogueuse amie, Heure-Bleue et moi acheté quelques gâteaux.
Mais ce fut un après-midi des plus agréables, à l’abri de la pluie dans la cour de sa petite maison parisienne.
Oui, dans sa cour il y a une sorte de petit préau qu’il a pris soin de « bordéliser » afin de le rendre plus vivant.
C’était chouette…
Je suis revenu en bus, la circulation était rangée comme le préau de mon ami.
On aurait dit que le trajet entre l’est et l’ouest parisiens était comme la place de la Bastille, un magma de voitures immobiles et remuantes.
Oui, je sais, ça fait bizarre comme formulation mais on eût dit une sorte de gamelle de voitures au bouillonnement lent, un peu comme du goudron qui a trop chaud.
Bref, pour dire les choses de façon concise, c’était le bordel.
J’ai mis un temps fou pour revenir à la maison.
Le 26 est resté longtemps coincé dans le Xème, à la hauteur de la rue du Faubourg Poissonnière.
J’ai pensé à la rue des Petites Écuries, toute proche.
J’appris le soir que la raison de ce cafouillon était la « Techno Parade », cette manifestation qui permet à tous ceux qui font du bruit pas très ordonné de dire « on fait de la musique ».
Mais franchement, la techno, c’est vraiment très laid. J’aime mieux le rap, c’est dire.
Bon, pas n’importe lequel non plus, hein…
Et ne me dites pas que c’est une réflexion de vieux con, je le sais.
Je n’ai pas oublié de prendre le pain et les deux crêpes du dessert en revenant à la maison.
Et ça, c’est extraordinaire.
C’est bien le signe que j’ai passé une bonne journée…
Bon, Heure-Bleue me dit qu’elle me l’a rappelé au moins quatre fois.