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vendredi, 07 décembre 2018

Il a écrit et chut sottement...

Ouais, j'ai honte...

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Hier fut une journée agréable.
Heure-Bleue a continué à recouvrer une vue moins fluctuante et la netteté se rétablit plus rapidement quand la lumière ambiante change.
Nous avons bu un café près de l’Opéra avec « Dame Marthe ».
« Dame Marthe » s’est parfois invitée sur mon blog sous le pseudonyme « Oudemia ».
Ça m’avait rappelé alors le western, « Mon nom est Personne »… 
Ce n’est pas la première fois que nous voyons « Dame Marthe ».
Elle a, comme Heure-Bleue de jolis yeux bleus mais les siens fonctionnent tous les deux.
La conversation a tourné beaucoup autour de la vision et du lycée.
J’ai beaucoup entendu parler de cataracte, de presbytie, d’opérations de l’œil qui tournent mal.
Je m’attendais presque à voir des éclaboussures sanguinolentes et de « l’humeur vitrée » gicler dans mon café…
Puis la conversation a glissé vers les lubies de certains élus qui se mêlent d’éducation.
« Dame Marthe » qui eut jusqu’il y a peu, à faire entrer « le Rudiment » et autres « Lettres » dans des cervelles parfois rétives, nous apprit qu’il n’y avait pas que dans le XVIIIème arrondissement que la notion de « mixité sociale » est perçue de façon étrange.
Il est apparu à mes yeux éblouis que Victor Duruy, prestigieux lycée du VIIème arrondissement avait été victime de la vision qui a abîmé le collège en face de chez nous.
Puis nous sommes rentrés et puisque me voilà revenu dans notre coin, que je vous dise, lectrices chéries.
Ce n’est pas pour rien que je vous parlais hier de muscles et de « club de fitness ».
Comme je passe devant très souvent, j’y ai remarqué des choses curieuses.
Notamment trois ou quatre personnes que je vois régulièrement.
Je dis « personnes » parce qu’il y a des femmes et des hommes et qu’en aucun cas je ne peux dire « sportifs » ni « sportives ».
Elles et ils arrivent en voiture, en sortent en short et « T-shirt », sautillant dès le trottoir jusqu’à la porte du club.
Et quand je repasse avec mes achats, je les revois, de l’autre côté de la vitrine.
Ils marchent à « rebrousse-poil » sur un tapis roulant.
Ouaip ! Ces gens marchent à l’électricité !
Et en plus ça leur coûte environ cinquante €uros par mois…
Ça me surprend toujours, quand on a consommé de l’essence et de l’électricité, de prétendre faire du sport en ayant parcouru deux ou trois kilomètres en voiture puis « marcher » pendant une heure sans avancer d’un mètre sur un tapis qui recule à la vitesse d’un homme au pas, système mu par un moteur électrique.
C’est dingue, non ?