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samedi, 19 juin 2021

Dies irae

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Après avoir retrouvé mes données, mis à jour l’ordinateur d’Heure-Bleue, y avoir installé la dernière version de Windows, avoir reconstitué ses paramètres, tout semblait aller…
J’ai rebâti mon PC, installé et mis à jour la dernière version de Windows, payé quelques sous pour reconstituer des données égarées au fond de deux disques durs, tout a semblé aller pour le mieux.
Il y a encore quelque peu, je pestais parce que nous étions sous l’emprise d’une armée de censeurs chargés de nous montrer combien nous risquions gros à prendre quelque agrément à vivre, que ce soit à boire, à manger ou à se rouler dans l’herbe.
Je commençais même à être agacé d’entendre à longueur de « réclames » que nous pouvions voyager, aller au cinéma, se faire livrer le papier hygiénique ou, selon Air France, sillonner le ciel, tout ça « en toute sécurité », voire « en toute sérénité ».
Hélas, cette « sécurité » dont on me rebat les oreilles allait sous peu me frapper de plein fouet.
Les deux compères habituels, j’ai nommé Microsoft et Google, se sont avisés que si on laissait le propriétaire du PC maître de sa machine, il allait obligatoirement faire n’importe quoi.
Peut-être même aller chez « Blogspirit » écrire ou lire des choses qui l’inquiéteraient.
Là ou ailleurs…
Ces deux flics décident donc régulièrement que l’accès à tel ou tel site serait interdit faute d’un paramétrage sévère qui limiterait la curiosité de ces censeurs.
La table des matières de tous ces paramètres est fluctuante et dépend  de la façon dont vous vous connectez.
Inutile d’épiloguer sur le temps perdu à essayer de vous lire ou de vous envoyer une note…
Il est plus qu’aisé à n’importe quelle entreprise du Net de piller nos données, de les vendre et d’en tirer des fortunes alors qu’il devient délicat de lire la note d’une blogueuse si la plateforme n’use pas des certificats adéquats.
Bref, ce matin je jetterais volontiers un seau de mince à la figure de ces censeurs de tout poil qui pourrissent la vie de tous.
Heureusement que c’est pour la sécurité de tout le monde…
Le fait que tout ça va à l’encontre du credo habituel de notre « monde de start-up » et clamé par les banques  poussant à « prendre des risques », ce qu’elles-mêmes se gardent bien de faire sauf avec nos sous ne fait sourciller quiconque.