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vendredi, 09 juillet 2021

La ballade de la balade.

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Quelque chose me chiffonne mais, comme dit « notre » médecin quand on lui conte nos douleurs, je suis sûr que « c’est un truc de vieux ».
Il y a peu, nous étions partis en balade.
Aux Galeries Lafayette, si je me souviens bien.
Il faut que je vous avoue que nous avons parfois ce que ma mère appelait « des goûts de luxe ».
Ça n’excède jamais pour moi le miel d’acacia « bio » car j’ignorais que les abeilles pussent fabriquer du miel avec des acacias « pesticidés »  et pour la lumière de mes jours, du beurre « Bordier » car il n’y a pas de raison pour que seuls les Bretons puissent avoir des tartines ointes de beurre de qualité.
Eh bien, comme toujours nous nous sommes retrouvés ailleurs…
Après avoir hésité en arrivant rue du Quatre Septembre entre la rue Montorgueil pleine de pièges tout aussi dangereux pour nos cartes Visa et la Bourse, pleine de souvenirs mais moins risquée.
C’est du moins ce que je croyais.
Descendus du 29 à la Bourse, nous avons été surpris par une version surprenante du « Temple du capitalisme » selon certains discours de mai 68.
Il n’y a pas que l’image, lectrices chéries.
Il y avait pire : Le son !
Nous avons eu un instant l’impression d’être arrivés dans une « rave party » , une « teuf d’enfer » si vous préférez.
Nous avons alors remonté, presque rapidement, la rue Vivienne.
J’aime beaucoup cette rue, c’est là que j’ai croisé la lumière de mes jour pour la première fois.
Nous ignorions alors que nous souffririons ensemble de « ces trucs de vieux »…
Nous étions alors comme le lierre et l’épée, indissociables.
Nous sommes maintenant comme l’ivrogne et son vélo, l’un ne peut tenir debout sans l’autre…
Heure-Bleue m’a demandé de mettre mon masque pour parcourir le passage Vivienne jusqu’au « Bistrot Vivienne ».
Devant la librairie Jousseaume, nous nous sommes arrêtés, comme toujours.
J’ai failli acheter « Le fils du chiffonnier » de Kirk Douglas.
En le feuilletant, j’appris incidemment qu’il avait fréquenté le lit de Marlène Dietrich.
J’ai reposé le livre et nous avons continué, gardant à l’esprit, cette boule de glace avec crème chantilly et café…
Après quoi, je me suis arrêté acheter une bouteille de vin chez ce caviste que j’aime.
Il présente des « jeroboam » de grands crus qui me font saliver mais dont les prix me font pleurer…
Bref, les balades, c’est bien…