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mardi, 06 juin 2023

Drague lourde...

Hulk essayant de pécho Venus.jpg

Après avoir mangé un « fish n’chips » suintant et cette fois, contrairement la précédente, dégelé à cœur, nous sommes sortis du restaurant.
Nous sommes allés lentement jusqu’à la rue des Abbesses où il y avait une brocante.
En traversant le pont qui enjambe le cimetière de Montmartre nous nous sommes aperçus que peu de gens regardaient le cimetière, la tombe de Sacha Guitry du côté droit, le cénotaphe d’Émile Zola du côté gauche.
Non, tous regardaient par terre, plus exactement avaient le regard dirigé vers le sol, et précisément le regard arrêté par leur smartphone…
Nous avons rejoint la rue des Abbesses et avons erré jusqu’à la place, là où commençait la brocante.
Une brocanteuse mise de mauvaise humeur par la perspective de ne pas même récolter de quoi payer sa place a répondu peu aimablement « 30 € !!!! » à la lumière de mes jours qui souhaitait connaître le prix d’une assiette.
« Gardez là ! » lui a répondu Heure-Bleue qui n’aime pas qu’on lui parle comme à un chien, surtout si on veut lui demander de l’argent.
Comme souvent à Paris et surtout dans ce quartier qui était merveilleux avant de devenir un « cluster de petits bourgeois qui se la pètent », les brocantes sont le rassemblement de rapaces qui ont « débarrassé » des greniers de ferme pour dix €uros et tentent d’en revendre le contenu à raison de dix ou cent €uros chaque pièce.
J’ai néanmoins surpris un étalage qui montre que la « drague lourde » n’est pas ne vue de l’esprit.
J’ai surpris sur cet étalage une scène édifiante.
« L’incroyable Hulk » tentant de « pécho » une Vénus de bronze, particulièrement tentante il faut l’avouer.
Son regard ne laissait aucun doute sur ses intentions et la finesse du tissu qui déshabillait superbement cette Vénus le rendait manifestement prêt à sauter, non seulement Vénus mais aussi les étapes normales qui conduisent à la couche d’icelle.
Même le coq « cocoriquait » à plein bec de faïence pour avertir la belle !
Sur la route qui nous menait jusqu’à la rue des Martyrs, j’ai appris aussi d’un vieil envieux qu’en fait, c’était Françoise Hardy qui avait « jeté » Jean-Marie Périer et que le photographe avait été viré parce que son « vrai père était un Noir, même que c’était Henri Salvador ! »
Nous avons descendu ensuite la rue des Martyrs jusqu’au boulevard de Rochechouart et marché jusqu’au bus nous amènerait chez nous…
Ce fut une journée agréable et riche d’enseignements.

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