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samedi, 24 février 2024

Quand t'as soif, même sans lac, t'oses !

Ouais, je sais, j’en ai fait de meilleurs...

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Il y a quelques jours je me suis trompé.
Nous étions au Monop’ de Saint Augustin pour y faire quelques achats.
J’ai acheté, un peu rapidement, une bouteille de lait car je n’en avais plus que pour le lendemain.
Elle était de la bonne marque, c’était du lait « frais », il était bon jusqu’au 5 mars, au premier abord c’était le bon type de lait.
« Au deuxième rabord » come disait la concierge du coin de mon enfance, ce n’était pas le bon lait.
Il était écrit sur la bouteille quelque chose que je n’avais évidemment pas vu, « Léger, Doux & Digeste ».
Pourtant c’était écrit en assez gros.
Plus gros en tout cas que ce que j’aurais dû voir, le petit « Sans lactose », moins vendeur que « Léger, Doux & Digeste ».
Ravi d’avoir du lait pour le surlendemain j’ai mis la bouteille dans le sac et nous sommes revenus à la maison.
Le lendemain, après avoir préparé le petit-déjeuner de la lumière de mes jours
j’ai bu mon café au lait habituel avec le ravissement du type bien content d’être tranquille un moment.
Pendant qu’Heure-Bleue somnolait dans la chambre encore fermée, j’ai allumé la radio pour écouter le journal de huit heures.
Heure-Bleue s’est levée, m’a tendrement embrassé sur les lèvres dit « Salut Minou. »
Et la journée s’est passée, calmement, avec nos balades habituelles car nous nous tenons à nos kilomètres quotidiens à parcourir.
Le surlendemain, je me suis levé de la même humeur, plutôt content de ne pas avoir mal à plus d’endroits que d’habitude, preuve incontestable que je n’étais pas mort.
J’ai de nouveau préparé les petits-déjeuners et allumé la radio.
Les nouvelles étaient comme d’habitudes, soit mauvaises, soit sans intérêt.
Je ne vous ai sans doute jamais dit que je n’étais pas un grand sportif, je vous le dis…
Les Jeux Olympiques de 2024 occupaient une bonne grande place dans le bulletin d’infos.
Les milliers de victimes en Ukraine, en Israël, à Gaza ou ailleurs avaient sombré dans les sédiments des journaux squattés par nos espoirs sportifs.
J’ai fait chauffer mon lait, l’ai versé dans mon bol, l’ai agrémenté de café, sucré d’une petite cuiller de miel d’acacia, cette saleté qui coûte un œil maintenant si on en veut pas du miel qui n’a jamais vu d’abeille.
J’ai bu une gorgée de ce café qu’on ne peut pas dire « au lait ».
J’ai failli recracher.
C’est là que j’a compris pourquoi les vaches, pas si folles, mettaient du lactose dans le lait qu’elles fabriquaient.
C’est simplement pour éviter que juste avant de mourir d’inanition les veaux ne mordent jusqu’au sang ces mamelles qu’on ne pouvait plus dire nourricières.
J’ai déjà bu du lait étrange mais comme du lait sans lactose, jamais !
Je ne sais même pas pourquoi on fait ce truc, c’est fait pour ceux qui mangent du « faux steak » et boivent du vin sans alcool parce qu’ils pensent que c’est meilleur pour la morale…