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lundi, 22 avril 2024

Rêve parti

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Cette nuit, lectrices chéries et lecteurs chéris, j’ai rêvé.
Bon, je sais que globalement, peu vous chaut.
Ne vous précipitez pas néanmoins pour cliquer en haut à droite pour passer à autre chose.
Il faut quand même que je vous le dise…
J’ai rêvé de vous.
J’ai rêvé, du creux des bras de Morphée, que je vous torchais une de ces notes que vous-mêmes rêveriez de lire dès que le temps se fait plus doux, les arbres moins noirs et le ciel moins triste.
Une de ces notes qui puisse vous dire avec les mots justes cette sensation de cœur qui se serre et dont vous ne savez pas trop si c’est du bonheur brusquement ressenti ou du regret qu’il se soit déjà enfui.
Mais oui, vous savez bien comment c’est.
J’ai donc rêvé de vous dire juste ce que vous attendiez, ces brusques sautes d’humeur au passage d’une rue.
Aussi de vous faire revivre ce tressaillement que vous avez connu j’en suis sûr devant un café ou vous croisiez quelqu’un à qui vous pensiez justement.
Avec tous les rêves et les pensées secrètes qui vont si bien avec.
Oui, j’ai rêvé de vous écrire cette note.
Du fond de mon sommeil, j’étais sûr qu’elle était parfaite.
Totalement en accord avec la sensation de printemps qui arrive et qui, j’en suis sûr, vous remue l’âme autant que le sécateur de Bruno Le Maire Mab sème la panique dans le porte-monnaie du chômeur.
Seulement voilà, lectrices chéries, à peine Morphée eut-il ouvert les bras pour m’en faire choir que cette note est restée accrochée à ses mèches…
Oui, il est comme ça Morphée, il a parfois les travers d’Hermès dont la morale est élastique et l’honnêteté relative.
Du coup, je n’ai rien à vous dire ce matin…