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mercredi, 06 juillet 2011

L’amour en fuite…

En furetant sur le web, j’ai lu un truc qui m'a fait saisir d'un coup le gouffre qui sépare ma génération de celle de nos enfants -et celle de nos petits enfants pour ceux qui s'y sont pris de bonne heure-.

Il y était question, non pas d'amour, mais de la pratique d'icelui.
Installé dans mes certitudes d'un autre âge, mais malgré tout pas complètement borné, je me suis empressé de cliquer sur le lien proposé, avide d'en apprendre le plus et le plus vite possible sur la façon de s'y prendre (il est grand temps en effet…).

Premier enseignement, il est certainement très difficile d'arriver à ses fins. Surtout quand on est pris d'un fou-rire irrépressible...

Elevé dans l'obscurantisme le plus complet en la matière, nourri au lait de Mme de Lafayette, pas un truc UHT mais qui donnait une idée du côté cornélien du choix entre l’amour et le devoir, j'ai été sidéré d'apprendre qu'on pouvait, en un quart d’heure, devenir un empereur de la couverture. Il suffisait de se poser les bonnes questions au départ.
Même là, la loi du flux tendu s'imposait (pas de remarques graveleuses, s’il vous plaît…).

On n'y apprend, entre autres, que le câlin n'est pas une gymnastique, surtout pour les filles.

Les garçons, eux, pensant uniquement avec le petit bout de la zézette regardant uniquement par le petit bout de la lorgnette, peuvent se contenter d'y voir un sport.

Faute d'une lecture attentive des Evangiles dans lesquelles on conte les mésaventures d'une certaine Marie, on est aussi obligé de préciser aux filles que la virginité ne protège pas d'une grossesse.

On peut y lire, à propos des préservatifs que « Si les filles veulent s'entraîner, elles peuvent prendre des objets tels un concombre ou un manche à balai . Si ça ne marche pas, c'est que le préservatif est à l'envers. ». Même si c'est là faire preuve d'optimisme en matière de virilité, il ne leur est même pas venu à l'idée que le balai pouvait aussi être à l'envers, ce qui rend la manoeuvre peu aisée.

On nous dit aussi à nous , garçons,  « ne vous pressez pas ! »  alors qu'on attend que ça !!!

Pour ce que je me rappelle, le plus dur était la longue, très longue, extrêmement longue séance de négociations...
Il faut dire qu'avant 68, une jeune fille n'était pas quelqu'un.
C'était une forteresse !
Les générations suivantes ont échappé au trio maudit « culotte + collant + panty ». Un truc absolument infernal, des garçons plus soucieux d'efficacité que de tendresse se seraient armés d'un démonte-pneu. C'est dire...
Et surtout, si l'on ne risquait , du point de vue sanitaire, pas grand'chose qui ne se règle avec des antibiotiques (« je sais pas ce que j’ai mais quand je fais pipi, ça brûûûleee »), les suites familiales pouvaient être, elles, sinon plus dramatiques, du moins assez délicates à expliquer. Du genre « Euh...maman, tu te sens vraiment trop jeune pour être grand-mère ? ».
Bref, c'était beaucoup moins simple qu'aujourd'hui où l'on vit une époque formidable. Epoque bénie, où, pour connaître l'amour, il suffit d'une ligne ADSL.
En plus, l’amour via http ;// évite des suites regrettables, comme le SIDA…

Mais il y avait quand même des avantages: L'objet de nos convoitises portait un vêtement aujourd'hui disparu: La jupe.
Aaahhh la jupe...Autre chose que le leggings.
D’accord, ce dernier donne une idée plus précise du contenu mais élimine trop efficacement à mon goût la part de rêve, moteur principal de la quête.
La jupe, elle, avec ce qu'elle laissait entrevoir nous poussait à inventer des stratagèmes infernaux pour en savoir plus.
Regarder sous les jupes des filles quand l’occasion se présente est resté, à mon sens, la moindre des politesses...

Je sais que je ne suis pas jeune, et que ça se voit.
Mais suis-je le vrai perdant dans cette histoire ?

 

Commentaires

MDR.... c'était le bon temps des découvertes........

belle journée, je joue au papet toute la journée, avec des "merdeux" dont deux font déjà 1 mètre 80.....

belle journée à vous.

PS: et le plombier qui vient ce matin....

Écrit par : patriarch | jeudi, 07 juillet 2011

Ben oui sinon pourquoi les filles mettraient des jupes.

Écrit par : mab | jeudi, 07 juillet 2011

J'ai mis du temps pour comprendre que les hommes fonctionnaient au visuel , savant mélange de caché et vu !

Écrit par : Brigitte | jeudi, 07 juillet 2011

il y a pire que le panty...le body!!!!
En te lisant, je me dis que mon Fiston à moi est rétro (ou romantique..?), il n'aime pas les filles habillées trop court, il dit "bien sûr, je regarde, mais c pas terrible...."
Au fait, dans quel monde vis tu où il n'y a plus de jupes...? je ne parle pas pour moi, la jupe sied mal aux formes, comment dire aux formes quoi.

Écrit par : Passagère | jeudi, 07 juillet 2011

Les commentaires sont fermés.