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mercredi, 15 juin 2016

Vivement que les souris grisent…

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Le temps ces temps-ci me fiche le moral par terre.
Une petite journée de soleil passablement ennuagée vendredi dernier et c’est tout.
Je sursaute quand par hasard un semblant d’éclaircissement des murs me fait croire que le soleil arrive enfin.
Je soupçonne un complot du gouvernement et de ses affidés dans cette affaire.
Je me demande si quelqu’un ne surveille pas l’apparition du ciel et se précipite alors pour demander au Président de la République de faire un tour dans les jardins de l’Élysée.
J’ai envie de flâner, le nez au vent et l’œil à l’affut dans les rue de Paris.
J’ai envie de m’asseoir à la terrasse d’un café et de regarder passer les gens.
J’ai envie d’entendre Heure-Bleue commenter les passants.
J’ai envie de lui raconter des bêtises qui occasionneront ce fou-rire qui lui donne cet air malicieux qui rend ses yeux clairs irrésistibles.
J’ai envie de traverser ces places qui n’ont finalement que peu changé avec le temps.
J’ai envie de parcourir ces rues qui parfois me serrent le cœur parce que parcourues en d’autres temps.
J’ai envie de marcher sur le trottoir où il y a du soleil.
J’ai envie de laisser la lumière de mes jours entretenir la diaphanéité de sa peau tandis que je tenterais de restaurer la matité de la mienne…
J’ai envie d’autre chose que de pluie et de nuages.
J’ai envie de soleil mais pas de plage.
J’ai envie de griserie, pas de grisaille.
J’ai envie de Paris en été...