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samedi, 13 août 2016

L'émoi d'été...

Ce matin, je suis passé sur le blog de Joalmi.
Je suis tombé alors sur un lien vers une chanson de Françoise Hardy qu’elle a mise en ligne.
Je ne suis que très rarement d’accord avec elle mais nous entretenons malgré tout des relations amicales et je lis son blog sur lequel j’évite de commenter car elle est plutôt « soupe au lait ».
Et donc, ce matin, je vois qu’elle a mis en ligne une chanson de Françoise Hardy.
A force de vivre avec Heure-Bleue j’ai fini par être contaminé par cette sorte de cascade mentale bizarre qui fait que de rebonds en associations biscornues on se retrouve à penser à tout autre chose.
Généralement sans rapport avec la cause initiale.
Là, ça m’a rappelé que ces jours-ci, Heure-Bleue  a lu quelque chose de Liwymi sur FB.
Puis, Heure-Bleue m’a alors demandé d’écouter en différé sur le site de France Inter, une émission de Didier Varrod qui portait sur la vie de Françoise Hardy.
Nous l’avions donc écoutée.
Évidemment, nous hochions la tête un peu niaisement en nous rappelant combien nous étions jeunes et pleins d’espoir en ces temps préhistoriques où nous écoutions « Tous les garçons et les filles ».
Ceux qui « se promènent dans la rue deux par deux ».
Un moment, la voix de Françoise Hardy répondait timidement aux questions de Mireille.
Oui, celle de « Couchés dans le foin » et du « Petit conservatoire de la chanson » que je n’ai jamais regardé faute d’avoir la télé.
En entendant la petite voix de jeune fille bien élevée de Françoise Hardy, j’ai dit à Heure-Bleue :
- Ma mère détestait Françoise Hardy.
Heure-Bleue semble alors à ce moment avoir mis le doigt sur un détail.
- Je crois savoir pourquoi ta mère n’a jamais aimé Françoise Hardy.
- … ?
- Elle savait que c’était le genre de fille dont tu pouvais tomber amoureux.
- Ah ?
- Oui, elle aurait préféré Sheila, en fait, elle n’a jamais aimé Françoise Hardy parce que justement, elle semblait sage, bien élevée et avec la voix assez douce.
Puis nous sommes passés à autre chose.
Et ce matin, en écoutant la bluette mise en ligne par Joalmi, j’ai repensé à la réflexion d’Heure-Bleue.
Et je suis arrivé à la même conclusion que d’habitude depuis qu’est devenu tout proche l’anniversaire de mes quatorze ans.
Ma mère n’aimait pas les filles vulgaires parce qu’elles étaient vulgaires.
Elle n’aimait pas non plus les filles bien élevées parce qu’elles n’étaient pas vulgaires.
Elle se fichait des unes parce que je n’en tombais pas amoureux.
Et détestait les autres parce que j’en tombais amoureux.
Ça n’a pas été facile tous les jours…

Évidemment, la lumière de mes jours prétend que si.
On voit bien que c’est une fille et que c’est elles qui tiennent le bon bout.
Oui lectrices chéries, toute notre vie vous nous menez par le bout du...
Nez.
Oui, c’est ça. Le bout du nez…
Et cette chanson est très claire sur toutes les frustrations que vous nous faites subir.