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mercredi, 14 septembre 2016

Après ce doux bail, je vais être à bout d'habits...

Hier, lectrices chéries,  je vous disais :
« justement, je suis descendu acheter quelques denrées dont j’espérais qu’elles tenteraient la lumière de mes jours.
Du moins qu’elles la tenteraient plus que moi qui ne suis plus de première fraîcheur… »
Oui, je vous disais ça, un peu désenchanté comme chaque fois qu’on constate que le monde non seulement va son chemin de monde mais qu’en plus, ce salaud vous laisse derrière lui.
Puis, après cette envolée quasiment « José-maria-de-Hérédiasesque », je me suis remis et nous sommes partis, « bras-dessus-bras-dessous » à Paris.
Enfin, pas vraiment « bras-dessus-bras-dessous » car par ces températures caniculaires, tout contact avec la lumière de mes jours risque de me voir aveuglé d’un coup de griffe.
Oui, aveuglé, pas éborgné, elle est bien capable, dans un accès de « chaudurophobie » aigu, de planter un de ses petits ongles terriblement coupants dans l’œil qui reste…
Nous voici donc à Paris, faisant notre promenade qui commence à devenir un pèlerinage guidé, non par la foi mais l’estomac.
Attirés d’abord par ce döner de la rue des Petites Écuries.
Puis, la chaleur dévastant Heure-Bleue mais pas son goût pour les passages couverts et surtout les glaces de la Galerie Vivienne, nous sommes passés devant les Folies Bergères, avons pris un café passage Verdeau, celui qui prépare le prochain « arrêt-pipi ».
Après le passage des Panoramas où alternent maintenant café, restaurant genre « quinoa-soja-tofu » et des boutiques, nous sommes arrivés, une fois de plus, rue Vivienne.
Arrivés au « Bistrot Vivienne », au bout de la galerie éponyme, nous avons sacrifié au rite « glace-chantilly-espresso ».
Ce fut très sympa, il y avait même un peu de vent qui rendit le sourire à la lumière de mes jours.
La suite en fut du coup charmante, du moins pour moi.
En remontant la rue des Petits-Champs vers la Madeleine, nous avons vus des gens en « tenue de canicule ».
Heure-Bleue, voyant une jeune femme épaisse comme un  salaire de Bangladais en cette tenue qui m’avait déjà tiré l’œil il y a peu, faite de tissu léger, combinant « petit haut » et short, me prend la main.
Oui, lectrices chéries , elle a fait ça !
Mieux, elle a dit :
- Tu vois, si j’avais vingt-trois ans aujourd’hui et la ligne que j’avais en 1971, je m’habillerais comme ça et je marcherais devant toi...
- Super !
- Et je suis sûre que tu craquerais, de nouveau.
- Tu crois ?
- Oui Minou, j’en suis sûre…
Elle a presque oublié qu’elle avait trop chaud.
C’était super.
Vachement meilleur pour le moral que gagner quelques centimes sur des sacs poubelle.
Enfin, je crois…