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mardi, 06 juin 2017

L'émail des mots

Je voulais ce matin faire une note sur le « parler fille ».
Ce langage particulier qui fait qu’elles nous mènent par le bout du… nez.
Ce « Oui mais non » permanent qui fait que l’acquiescement à peine prononcé vous n’êtes déjà plus d’accord.
À peine avez-vous dit « oui » que le « mais » qui suit, inéluctable, vient le transformer en « peut-être ».
Ne parlons de cette technique de l’élision qui est la copie langagière de votre tactique de l’évitement dans le geste.
J’allais vous parler de tout ça.
L’occasion m’en était donnée par un échange avec Heure-Bleue.
Mais ce matin Heure-Bleue a fait ça tellement mieux que moi…
C’est sûrement pour ça que j’aime les filles.
Ce sont les seules êtres qui réussissent à la fois à faire passer plein d’informations en un haussement d’épaules ou une moue et démontrer avec brio que le langage est le principal obstacle à la communication.
Bon, j’exagère, il y a bien sûr des femmes comme Madame Delmas-Marty ou Madame Badinter qui savent bâtir des phrases compréhensibles même par des hommes.
Même Nadine Morano réussit parfois à faire des phrases.
Et même sans faute, sauf de goût, si elles sont très courtes.
Mais honnêtement –ne ricanez pas, lectrices chéries- à part ces rares exemplaires dont je ne suis pas sûr que dans l’intimité elles ne se laissent pas aller au « parler fille », il n’y a que les femmes pour réussir d’un regard, d’un mouvement ou d’un effluve à faire passer l’essentiel du message.
Finalement, ça ne se gâte entre nous que quand on se met à parler…