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jeudi, 22 juin 2017

La fièvre monte à El Pageot…

Lectrices chéries, vous savez sans doute qu’Heure-Bleue est dotée d’un caractère…
Euh…
D’un caractère, comment dire…
Bref, d’un caractère…
Pour être plus précis vous savez que passer au dessus de 15°C est pour elle une épreuve.
Imaginez une Heure-Bleue hier après-midi alors qu’il faisait 38°C à l’ombre dans notre rue.
Comme prévu, car ce n’est pas la première fois que la canicule s’invite, elle passe donc d’un caractère assez vif à un caractère que j’hésite à qualifier d’épouvantable mais uniquement par peur des représailles.
Ces temps-ci, les nuits sont terribles pour votre serviteur.
Surtout la nuit dernière.
C’était la « Fête de la musique ».
Beaucoup la mienne car Douce ( !) Moitié ne supporte pas plus le bruit que la chaleur…
Comme d’habitude, nous sommes allés au lit.
Je me suis couvert, la fraîcheur nocturne étant un risque que je me refuse à envisager.
La lumière de mes jours n’en fit rien.
Elle se contenta de regretter qu’on ne puisse retirer sa peau pour avoir moins chaud.
Je suppose qu’il est inutile de vous dire que mes réflexes ensommeillés furent « diversement accueillis » comme on dit dans les journaux.
On me repoussa !
Oui, on fit ça !
Les jours qui viennent promettant de rester chauds, je crains que toute tentative de toucher la peau de la lumière de mes jours ne se solde par un échec retentissant.
Aussi retentissant que la tarte réflexe qui me pend au nez comme un sifflet de deux sous quand, profondément endormie, elle a le sentiment qu’un inconnu se livre à des privautés en posant sa main sur elle.
Je crains de devoir « dormir éveillé », histoire d’éviter un contact qui serait mal interprété.
C’est dommage parce que justement, c’est quand sa peau habituellement chaude devient brûlante que c’est le plus tentant.
Tant pis…
D’ailleurs, à l’instant, rien qu’à lui lire ma courte note –on fait juger par l’autre notre humeur du jour avant de vous en faire part- elle me jette :
« Ben justement ! Viens-y ! Touche la, ma peau ! Essaie et tu vas voir !  Allez, essaie ! »
Lectrices chéries, la journée est mal partie pour votre serviteur…