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dimanche, 16 juillet 2017

Moi aussi j'ai le goût du croque-madame…

Hier on s’est promené à Paris.
Bon, rien de bien nouveau en somme…
On a tenté le döner, ça nous a promenés.
Il était fermé…
Nous avons tout de même fait une découverte dans le côté IXème arrondissement de la rue du Faubourg Poissonnière.
Oui, lectrices chéries ! On trouve encore de délicieux « croque-madame » dans les bistrots parisiens.
Mieux, il y a des mastroquets aimables !
Ça avait pourtant assez mal commencé.
Bien sûr quand nous sommes arrivés au square Montholon, ce fut agréable.
Il faisait beau et raisonnablement tiède.
Comme nous l’avions supputé, il y avait beaucoup moins de monde dans les rues, ce qui convenait parfaitement à la lumière de mes jours.
Nous avons donc descendu d’un pas lent (ouais bon…) la rue du Faubourg Poissonnière pour constater qu’hélas notre Anatolien préféré avait clos son échoppe.
Nous sommes remontés vers la rue Lafayette.
Heure-Bleue, poussée par la faim, a d’abord jeté son dévolu sur un bistrot.
Je l’en ai dissuadée, servi par l’expérience d’un « voltigeur » immonde tenté il y a quelques mois.
Nous avons continué notre chemin, Heure-Bleue devenue quasiment mutique à cause de la faim.
Arrivé au croisement que j’aime, nous avons trouvé « the  bistrot ».
J’aime ce croisement pour des tas de raisons.
Il n’y a que dans ce Paris là qu’on peut trouver un croisement avec des rues qui s’appellent « rue Papillon », « rue Bleue » et « rue de Paradis ».
Tout près de la « Rue des Petits Hôtels » et pas très loin du « passage du Désir ».
Rien que ça donne envie d’habiter Paris…
Après notre « croque-madame » nous avons descendu lentement la rue Lafayette jusqu’aux galeries du même nom en constatant que les plus grosses banques, propriétaires de somptueux immeubles les avaient cédés à des activités hôtelières de luxe.
J’ai beaucoup voyagé dans vie et vu des choses étranges.
Mais je n’avais jamais vu un restaurant d’hôtel oser 21 € pour un macaron.
Comme chaque fois que nous nous arrêtons pour acheter une tomate, nous ressortons avec une sauce ou une épice censée être utilisée le soir même et qui ne servira que des jours plus tard.
Ce fut une chouette journée.
Comme dit la lumière de mes jours, « c’était bien ».