Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 08 octobre 2018

L'hédoniste n'aime pas l'Epicure...

De rien… J’y pense encore…

lakevio.jpg

/.../ Ma petite maîtresse m'aimait beaucoup ; elle me soignait, me caressait. Quand il faisait mauvais et que nous ne pouvions pas sortir, elle venait me voir dans mon écurie ; elle m'apportait du pain, de l'herbe fraîche, des feuilles de salade, des carottes; elle restait avec moi longtemps, bien longtemps; elle me parlait, croyant que je ne la comprenais pas; elle me contait ses petits chagrins, quelquefois elle pleurait. /.../

/…/Ma petite maîtresse, pas si petite et que je trouvais si jolie, m’aimait beaucoup ; elle me soignait, me caressait, mais pas assez longtemps hélas. Quand il faisait mauvais et que nous ne pouvions pas sortir, elle venait me voir dans mon écurie; elle m’apportait du pain, de l’herbe fraîche des feuilles de salades, des carottes et nous nous allongions longuement sur la paille ; elle restait avec moi longtemps, bien longtemps ; elle me parlait, et pas seulement de nous, de ce que nous ferions quand il ferait nuit, croyant que je ne la comprenais pas ; elle me contait ses petits chagrins, je la consolais d’un baiser, quelquefois elle pleurait, alors je la consolais autrement, jusqu’à ce qu’elle me sourie de façon lumineuse et semblât enfin retrouver sa joie de vivre, elle se rhabillait alors et rentrait chez elle. /.../

Ne dis rien, maîtresse ! Il n’est écrit nulle part  dans ce court extrait qu’elle allait voir un âne !