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lundi, 15 octobre 2018

Le pote au feu...

Quand je vous disais que la vie est une farce…
Avant même la date officielle de l’été je suis allé brûler ma cousine.
Ça nous beaucoup attristés parce que nous avions beaucoup de ces atomes qu’on dit crochus.
Puis, l’été avançant tranquillement, c’est Mab qui a tiré sa révérence.
Nous en avons été peinés car elle était quand même une amie qui, de surcroît appréciait les titres de mes notes.
Bon, ça m’a forcé à me creuser la cervelle pour lui en servir un le plus régulièrement possible.
L’été est fini, du moins sur le calendrier.
Heure-Bleue et moi pensions que le dernier de l’année à aller voir si dans « La Grande Prairie » l’herbe est plus verte serait Aznavour.
Seulement voilà, il n’en est pas allé ainsi.
Du coup, la lumière de mes jours et moi avons fait l’école buissonnière au lieu de rendre à Lakevio ce qui appartient à César, non à Jack Klay.
Vous savez qu’Heure-Bleue a eu la chance insigne de croiser votre serviteur il y a quarante-sept ans.
J’avais vingt-deux ans. Heure-Bleue, je ne sais pas…
Elle avait dix-neuf ans quand elle a croisé un gamin de vingt ans.
Elle, c’est la petite sœur d’Heure-Bleue.
Elle a passé quarante-cinq ans avec le gamin.
Ce ne fut pas rose tous les jours.
Ils ne passeront pas la quarante-sixième année ensemble.
Il est parti faire du vélo.
Il était en retard pour déjeuner.
Elle a appelé son portable.
C’est la maréchaussée qui a répondu.
Il avait soixante-cinq ans et était en pleine forme.
La petite sœur d’Heure-Bleue pleure.
Heure-Bleue aussi.
Moi, je me retiens...
Son mari sera incinéré…