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lundi, 04 janvier 2021

Devoir de Lakevio du Goût N°62

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C’est la rentrée…
Eh oui ! Alors, pour commencer « le deuxième trimestre » si important, celui qui décide de la classe que vous rejoindrez l’an prochain.
Alors, que diriez-vous lectrices chéries qui ne vieillirez pas plus cette année que les précédentes, d’écrire un récit sur ce tableau de John Salminen ?
Parlez-moi de ce lieu, de cet homme, de ce que vous pensez.
À lundi…

Mais qu’est-ce que je suis venu faire là ?
Qu’est-ce qui a pu m’attirer vers ce coin des Tuileries où je n’avais plus mis les pieds depuis des années ?
Certainement pas le temps, ni les évènements.
Le temps était mauvais et les évènements tristes.
Traîner les pieds dans la poussière d’une allée de Diane défigurée…
Quelle idée ! Bon sang mais quel imbécile !
Non seulement les années s’étaient enfuies mais l’endroit lui-même me semble disparu.
Il ne ressemble que vaguement à ce qu’il fut.
Quand je repense à l’exèdre le plus proche de la « Terrasse du bord de l’eau » devenu une « buvette » dont les prix feraient bondir le tenancier de n’importe quelle vraie buvette de stade de campagne.
Les sagouins !
Cet endroit, le plus calme de tout le Jardin des Tuileries, le voilà dévasté par l’avancée épidémique du virus de la rentabilité.
Ce petit bassin était ombragé et ses alentours étaient quasiment déserts, meublés seulement de quelques chaises métalliques entièrement prévues pour l’efflorescence des amours nées dans les salles du Louvre tout proche…
Me voilà maintenant, masqué comme un chirurgien, en une tenue négligée, « vieux comme les pierres » et me sentant idiot de ne plus rien ressentir du bonheur éprouvé à traîner les pieds.
Alors qu’ils soulevaient des feuilles mortes à l’automne et de la poussière en été, ils ne soulèvent guère aujourd’hui que des regrets…
C’est l’hiver, désespérément l’hiver.
J’espère seulement que ce n’est pas le mien, tant de choses se sont évanouies dans la nuit du temps…
Même les souvenirs ne sont que de vagues buées collées aux vitres de moins en moins transparentes de ma mémoire…

Dépannage...

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Blogspirit ne fonctionnant que depuis tout de suite si ce n'est maintenant, je vous avertis par voie de d'avertissement afin de donner l'alerte de vous prévenir que désormais si ce n'est dorénavant mon devoir vous sera présenté incessamment si ce n'est sous peu voire avant.
Mais sûrement en fin d'après-midi.
Bonne années lectrices chéries et vous aussi lecteurs, beaucoup plus rares mais tout aussi chéris.
Pour une fois que j'ai une bonne excuse, vous ne pensiez tout de même pas que j'allais la rater !
Si ?
Pfff...

Bises à toutes.
Ah oui... C'est vrai : Et à tous.