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mercredi, 21 juillet 2021

« On trouve tout à La Samaritaine ».

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Je l’ai vue avancer quand elle est arrivée en haut de l’escalator.
Elle se mouvait avec élégance malgré la hauteur des talons de ses escarpins.
Ce qui m’a frappé, c’est la robe « Charleston » qu’elle portait et lui allait remarquablement bien.
Hélas, elle s’est approchée.
C’est là que j’ai vu qu’elle avait l’âge de la mode « Charleston » …
C’est dommage, elle avait une sacrée allure !
Pour parfaire l’image, elle était accompagnée d’une dame qui ne ressemblait à rien.
On aurait dit qu’elle m’avait emprunté mes habits si j’avais voulu un jour me travestir.
Je me suis demandé si elle ne l’avait pas fait exprès pour que ressortît son élégance par contraste.
Vous savez, comme ces couples bizarres de copines, la « grande mince » et la « petite grosse ».
Assis à une table du restaurant du dernier étage, la lumière de mes jours et moi attendions un serveur qui n’a pas mis longtemps à arriver.
Re-hélas, la déception s’est poursuivie.
Ce garçon avait, comme ses collègues, perdu l’habitude du service et tous avaient ce côté emprunté qui donne envie de les rendre…
Cela dit, pour nous qui avions connu les anciens magasins « La Samaritaine », il faut reconnaître que le bâtiment est redevenu remarquable.
Heure-Bleue m’appela pour me montrer ce que nous avons d’abord pensé être un pyjama.
L’étiquette prétendait que c’était un ensemble veste-pantalon, comme l’est d’ailleurs le premier pyjama venu…
Cela dit, ce magasin est magnifiquement restauré.
Malheureusement, il l’est comme sont « améliorés » nombre de musées rendus prodigieusement ennuyeux par une armée de muséographes qui s’ingénient à transformer un parcours passionnant comme l’école buissonnière en une sorte de marche ordonnée sur un chemin balisé de conseils.
Ainsi, le joyeux désordre de « La Samaritaine » où on trouvait tout, même des « articles de pêche » comme en témoigne « Paris au mois d’août » est devenu la vitrine bien rangée de tout ce que fabrique et vend Mr LVMH.
Je dois reconnaître qu’il l’a fait avec goût, avec talent et claqué beaucoup de sous pour ce résultat.
Mais nous n’irons guère là-bas que pour boire un café et faire pipi après notre promenade sur les bords de la Seine vers le Pont-Neuf et c’est déjà bien…