lundi, 25 novembre 2024
Devoir de Lakevio du Goût N°201
Je cherchais un sujet de devoir quand j’ai repensé à une toile de Mark Keller.
Une toile qui amena aussitôt une question : Où était cette image, j’étais sûr de l’avoir rangée quelque part dans les quelques milliers de gigaoctet qui encombraient ma machine.
Et la voilà, je l’ai retrouvée.
Et je me demande encore que fait-elle, cette jeune femme ?
Qu’attend-elle ?
Qui attend-elle ?
Que pense-t-elle ?
Sort-elle du lit ?
Y va-telle ?
Bref, des tas de questions se pressent.
J’espère lire vos réponses lundi…
Non mais quelle cruche !
Il a été super gentil, super délicat.
Oh ça, il a été bien élevé, je ne me rappelle même plus comment il a amené la chose, après le repas au restaurant en face.
Le repas avait pourtant été léger et on n’avait pas bu autre chose que de l’eau.
Au départ, c’était plutôt « copain-copain » alors je l’ai invité à prendre un café chez moi.
Nous avons entamé une conversation qui portait sur je ne sais plus quel sujet.
Puis ça a traîné jusqu’à ce que soudain il sursaute « Mince ! Il n’y a plus de métro ! »
Se méfier du « copain-copain » avec quelqu’un de gentil et prévenant au premier abord.
Au départ on a l’impression rassurante d’être avec quelqu’un qui ne vous regarde pas comme une occasion à saisir.
Rassurée, donc, j’ai dit « tu ne peux pas prendre un taxi ? »
Son air embêté m’a renseignée tout de suite, il n’avait pas de sous et en plus ma proposition était idiote car je n’avais pas le téléphone.
Encore plus idiote que prévu j’ai proposé « tu veux dormir sur le pouf ? Mais attention, pas autre chose hein ! »
« Copain-copain, juré » a-t-il assuré.
J’ai passé une chemise de nuit virginale au col ras et descendant aux chevilles tandis qu’il retirait ses chaussures, posait sa chemise sur le dossier de la chaise et jetait son jean sur l’autre chaise.
Il s’est installé sur le pouf, le dos au mur après avoir jeté sur ses épaule le plaid qui couvrait le lit.
Nous avons encore conversé quelques minutes puis je l’ai entendu changer de position sur le pouf, il a soufflé quelques « ssshhh » tremblotants.
Il avait manifestement froid alors je lui ai dit « viens à côté de moi mais attention ! Pas touche ! »
J’étais bien, nos hanches l’une contre l’autre.
Il m’a dit « Bonne nuit » d’une voix un peu enrouée.
J’ai dit « À toi aussi » et je me suis tournée.
Les réflexes sont fait exprès pour annuler les prévisions, c’est bien connu.
Alors je me suis mise « en cuiller » contre lui.
Je n’aurais jamais dû me tourner pour un bisou qui a raté sa joue.
Ça m’aurait évité de sentir qu’il avait les lèvres douces et de vérifier qu’elles l’étaient vraiment.
Le jour s’est levé et c’est là que je me suis traitée d’idiote.
Comment ai-je pu me réveiller dans les bras de ce garçon, le laisser se livrer à des privautés qui en plus m’enchantaient ?
C’est bien simple, je ne l’ai pas vu arriver.
Quand il m’a dit « À demain ? » j’ai acquiescé avec joie.
En quelques jours j’ai découvert que non seulement il était dans mon lit et avait rempli le pouf de ses vêtements, mon étagère d’un rasoir et d’une brosse à dents.
Sans que j’y prenne garde il s’était installé dans ma vie !
Ce garçon avait « squatté » ma vie en douce !
Et là, ce soir je m’inquiète, il est en retard alors qu’il m’avait dit « Je te rejoins à la mais… Bon, chez toi. ».
S’il ne venait pas ? S’il ne passait que pour reprendre son rasoir et sa brosse à dents ?
Puis il a frappé à la porte et m’a tendu un bouquet d’anémones.
Que croyez vous qu’il advint ?
Une pensée un peu libertine m’a traversée « Ce fut un échange de fleur en somme… »
10:34 | Commentaires (23)
vendredi, 22 novembre 2024
201ème Devoir de Lakevio du Goût
Je cherchais un sujet de devoir quand j’ai repensé à une toile de Mark Keller.
Une toile qui amena aussitôt une question : Où était cette image, j’étais sûr de l’avoir rangée quelque part dans les quelques milliers de gigaoctet qui encombraient ma machine.
Et la voilà, je l’ai retrouvée.
Et je me demande encore que fait-elle, cette jeune femme ?
Qu’attend-elle ?
Qui attend-elle ?
Que pense-t-elle ?
Sort-elle du lit ?
Y va-telle ?
Bref, des tas de questions se pressent.
J’espère lire vos réponses lundi…
11:19 | Commentaires (7)
lundi, 18 novembre 2024
Devoir de Lakevio du Goût No 200.
Je suis sûr qu’il y a chez chacune et chacun de vous une endroit qui, bien qu’il ait peu changé subi un changement qui, pour petit qu’il soit, a modifié grandement votre perception de l’endroit où il a eu lieu.
Et je suis tout aussi sûr que vous mourez d’envie de le raconter.
Il en va ainsi chez moi du square Nadar, en haut de la Butte Montmartre, qui a vu arriver un élément de façon étrange depuis que je suis entré en sixième au lycée situé en bas de la Butte.
L’état de quasi ruine du lycée montre qu’on accorde plus d’importance à l’état d’un minuscule recoin d’un square inconnu que d’un établissement chargé d’amener les jeunes gens aux sommets des savoirs de l’humanité…
Bon, il faut admettre que le haut de la Butte est plus rentable grâce aux touristes que le lycée grâce aux élèves…
J’espère donc lire lundi « l’effet papillon » que de petits changements produisent sur votre vie…
Il y a peu, à peine plus de… Bref, un assez long moment, je jouais encore en rentrant du lycée à « faire la course » avec le funiculaire.
Ce n’était pas une mince affaire, croyez-moi et je ne gagnais pas toujours.
Dites-vous aussi que les lundi qui ouvraient sur un cours de latin, il fallait traîner ce fichu Gaffiot, énorme dictionnaire qui vous battait le mollet et allongeait le bras.
Ce chemin parcouru le soir pour rejoindre le sommet de la Butte Montmartre et en redescendre la face Nord qui menait chez moi était un entraînement plus intéressant pour moi que les séances de foot du mercredi que je détestais…
Il fallait gravir les deux-cent-vingt-deux marches qui couraient au côté du funiculaire et menaient de la place Saint Pierre à la rue Saint Éleuthère.
Arrivé rue Saint Éleuthère, j’entrais dans le square Nadar, petit square en désordre, plein de buissons qui masquaient l’intérieur aux regards indiscrets des passants des rues adjacentes.
Pendant des années je pris un moment de calme dans ce square, que ce soit en revenant du lycée ou pendant l’entraînement à une vie de garçon innocent des stratagèmes déployés par les filles pour dire sans un mot « Tu sais que t’es mignon, toi ? » ou « Tu peux toujours courir pour que je te tienne la main, Quasimodo ! »
J’ai toujours vu au bout de ce square un socle vide.
Un socle agrémenté d’un ovale sculpté et dédié « Au Chevalier de la Barre supplicié à l’âge de 19 ans pour n’avoir pas salué une procession ».
Ce socle resta désespérément vide jusqu’à ce que mes pas me conduisent à la fac…
Je ne suis passé devant ce square que des siècles plus tard, tenant une de mes petites-filles par la main.
Puis, une chose qui aurait dû me « sauter aux yeux comme un pavé sur le casque d’un CRS » m’a frappé il y a quelques jours.
Au bras de la lumière de mes jours, nous promenant dans le qurtier, le changement m’a estourbi.
Deux changements plutôt.
Le premier est que le square est devenu un « espace de jeux canin », ce qui m’a laissé indifférent et indigné la lumière de mes jours.
Le second m’a laissé pantois : Il y avait une statue sur le socle que je n’avais connu que désert.
En m’approchant j’ai pu lire qu’en 2001 un sculpteur avait ravivé le souvenir du Chevalier de la Barre en y posant la statue d’un jeune homme qui eut le culot d’envoyer au bain les usages du cru, ce qui lui coûta la vie…
Déjà la chose en disait long sur l’ambiguïté de la parole « Aimez-vous les uns les autres comme moi-même je vous ai aimé ».
D’un seul coup le monde qui m’avait vu grandir a disparu et pourtant il vit encore et nous l’emmenons avec nous.
Nous mêmes serons des souvenirs pour les suivants..
Voilà le changement qui m’a le plus marqué dans une Ville qui est en perpétuels travaux depuis que j’y suis né.
Même si il est sûr que c’est de la rue qui borde ce square qu’on a une des plus belles vues de Paris…
10:14 | Commentaires (19)
vendredi, 15 novembre 2024
200ème Devoir de Lakevio du Goût.
Je suis sûr qu’il y a chez chacune et chacun de vous une endroit qui, bien qu’il ait peu changé a subi un changement qui, pour petit qu’il soit, a modifié grandement votre perception de l’endroit où il a eu lieu.
Et je suis tout aussi sûr que vous mourez d’envie de le raconter.
Il en va ainsi chez moi du square Nadar, en haut de la Butte Montmartre, qui a vu arriver un élément de façon étrange depuis que je suis entré en sixième au lycée situé en bas de la Butte.
L’état de quasi ruine du lycée montre qu’on accorde plus d’importance à l’état d’un minuscule recoin d’un square inconnu que d’un établissement chargé d’amener les jeunes gens aux sommets des savoirs de l’humanité…
Bon, il faut admettre que le haut de la Butte est plus rentable grâce aux touristes que le lycée grâce aux élèves…
J’espère donc lire lundi « l’effet papillon » que de petits changements produisent sur votre vie…
11:35 | Commentaires (10)
mercredi, 13 novembre 2024
La réalité dépasse l’affliction.
Je me perds en conjectures.
Ouaip ! Je fais ça de temps à autre !
Deux commentateurs dont une commentatrice, viennent depuis des années agrémenter mon blog qu’un filet de fiel.
Et c’est là que ces fameuses conjectures, certainement labyrinthiques pour que je m’y perde, arrivent.
Et je me demande ce qui peut pousser quelqu’un à me dire qu’il ou elle me lit depuis plusieurs années et n’aiment pas du tout ce que j’écris.
Soit, mais pourquoi vient-elle ou vient-il ?
J’ai pris depuis longtemps l’habitude d’en supprimer les commentaires.
Non que j’aie la mauvaise habitude de censurer, je laisse volontiers exposer les désaccords, on en apprend toujours quelque chose, voire à changer d’avis, parfois, rarement à convaincre.
La raison en est « L’aspect corbeau » que revêt le commentaire quand j’ai manifestement affaire à quelqu’un qui se cache et préserve un anonymat de mauvais augure en passant par des sites comme Tor, en donnant des mails fantaisistes et invalides de sorte que toute tentative de lire un blog inexistant ou de répondre à un commentateur fantôme se solde par un échec.
Recevoir un jet de mauvais vinaigre sans savoir qui l’a envoyé est désagréable et signe à mon sens plus la pleutrerie et la volonté de nuire que la volonté de dialogue ou de discuter d’un désaccord.
Un peu comme ceux qui pensent « liberté d’expression » sur les réseaux sociaux et de fait se sentent le courage à l’abri de l’anonymat, d’insulter ou de faire preuve de racisme sans risquer un « coquard » de la part d’un « mauvais coucheur » peu apte au dialogue.
Le dernier commentaire du genre, arrivé hier soir, me faisait un reproche étrange où il était question d’obsession du sexe et d’absence de « l’esprit pur » qui devrait seul guider les actes et les pensées de votre serviteur et de sa moitié.
Oui, car il a mouillé la lumière de mes jours dans l’affaire, celui que San Antonio aurait traité de « jaloux des parties de jambes en l’air des autres ».
C’est là que m’est venue cette pensée.
Ces deux insatisfaits perpétuels de nos notes feraient-ils partie de ces frustrés permanents ?
Ceux que feu le commissaire San-Antonio, grand amateur de galipettes devant l’éternel et au vocabulaire riche et foisonnant d’images parlantes appelait, selon qu’il s’agissait de ce que masque les chapeaux « les empêchés du bulbe » ou s’il s’agissait de ce que masque les caleçons ou les culottes, « les empêchés de la chopote » ou « les coincées de la cressonnière ».
Au moins, ces empêcheurs d’écrire chiant auront eu le mérite de permettre un relâchement du langage qui a le mérite de me délasser et celui de la clarté.
Pour clore, une dernière grossièreté à leur attention : « J’emmerde les censeurs »
Sans parler de leur inaptitude à s’être aperçus que la nature, en créant les animaux et les plantes avait prévu la femelle et le mâle de chaque espèce de sorte que leur curiosité leur fasse remarquer tout ce que cette différence pouvait avoir d’intéressant.
Si ces purs esprits pouvaient enfin s’apercevoir qu’ils confondent le nombril etr le cerveau, ce serait moins pénible pour ceux qu’ils viennent agacer de leur inepties…
11:53 | Commentaires (9)