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samedi, 07 décembre 2024

La machine à explorer le temps.

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Contrairement à ce qu’il prétend ce n’est pas Herbert George Wells qui inventa « La machine à explorer le temps », c’est « La Poste » ! 
Vous savez quoi ?
Hier on a entendu sonner à la porte et nous n’attendions personne !
J’ai ouvert, et devinez qui j’ai vu !
Le facteur ! Oui, lui, un que je connais car il délivre parfois une lettre recommandée au lieu de se contenter de glisser dans la boîte l’avis où est cochée la case « Destinataire absent » alors que nous somme toujours là jusqu’à quinze heures au moins…
Alors que je le connais et qu’il me connaît, il a tenu à me montrer qu’il était bien « Préposé » et a exhibé la carte prouvant qu’il était fonctionnaire de « La Poste » car eux seuls ont le droit de proposer « Le Calendrier des Postes ».
Ça faisait des lustres, des vrais, des de cinq ans, que nous nous passions de ces calendriers, monuments à la gloire des chiots et des chatons.
Comme depuis toujours et peut-être même avant, on y trouve non seulement quel jour de l’année s’est levé ce matin mais aussi la carte de France, celle de l’Union Européenne.
Mieux, quelques recettes de cuisine, quelques renseignements utile tous les jours comme le fait que l’Amazone est le plus long fleuve du monde et que Madonna a chanté « Like a virgin » pensant peut-être que nous allons la croire…
Maintenant reste une question importante.
Mais où va-t-on accrocher ce foutu calendrier ?
Où le mettre pour être sûr que ça ne donne pas un « faux air » qui me ferait penser à la loge de la concierge de l’immeuble de mon enfance.
Rien qu’à regarder ce calendrier, j’ai l’impression que le couloir qui mène à la cuisine sent déjà le pipi de chat !
Peut-être que l’accrocher à l’intérieur des toilettes, sur la porte serait efficace.
En ayant l’espoir chevillé à l’âme, ne pouvant le voir que depuis le siège, ça peut nous rappeler pourquoi on est entré dans ce recoin et en ranimer la fonction…
Avant que le récit de l’achat ne devienne scatologique, je vais briser là, me contentant de me consoler en me disant que sur la foi des assertions du facteur, les fonds recueillis serviront à soulager quelque misère dans le pays…
Nous avons tout de même un mois pour trouver où accrocher ce calendrier…

mardi, 03 décembre 2024

On ne vit pas que de pain. Beaucoup de vain, aussi…

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La sécurité du réseau ferroviaire britannique contrôlée après le déraillement en Ecosse © AFP

C’est un commentateur d’Adrienne qui m’a donné le sujet de cette note.
C’était un commentaire sur
les tribulations d’Adrienne sur les voies ferrées françaises.
Il est vrai que depuis que le moderne « Yield management » autrement dit mais en français « gestion par objectifs » a frappé notre compagnie nationale, le côté « gestion » l’a largement emporté sur le côté « objectifs »…
Pour en revenir à ce qu’écrivait « Leodamgan », il posait ces questions : 
« En attendant, les Anglais renationalisent leurs chemins de fer. Pourquoi ? Se pourrait-il que le privé puisse ne pas marcher ? »
On peut dire que « le privé » marche très bien, mais pour un nombre très limité de citoyens.
Celui qui détient les actions.
Ce pauvre hère, pourtant plus gâté que le premier de ses clients, hurle à l’omniprésence de l’État quand il doit se plier à la règle commune surtout quand elle implique des obligations parfois coûteuses  mais il y fait appel quand ça ne va pas bien et obtient généralement satisfaction.
Nous avons tous hélas constaté que lorsque ça remarche bien, grâce aux sous du contribuable, donc, il hurle que l’État le dépouille à coups d’impôts.
Heureusement pour lui, l’État qu’il conspue alors a prévu suffisamment d’échappatoires pour lui permettre d’échapper à ces impôts qu’il se débrouille pour ne pas payer.
En foi de quoi, il apparaît régulièrement que selon que l’entreprise est puissante ou misérable, la même stratégie d’évitement est « l’optimisation fiscale » qui amène l’État à s’incliner ou devient de « l’évasion fiscale » passible des foudres de la loi.
Hélas, la foudre tombant rarement sur les paradis fiscaux astucieusement abrités dans des îles paradisiaques, l’évadé fiscal coule des jours heureux en bénéficiant du droit de continuer à gagner ses sous dans son pays d’origine.
Inutile de dire que si la même idée vient à l’esprit de l’épicier voisin, le risque est grand de travailler pour un quart pour le fisc et pour la moitié pour régler le redressement de l’épicier inattentif…
Nous devons tous participer au fonctionnement et à l’entretien de notre pays, c’est évident.
Mais qu’une entreprise nationale, vivant des subsides de l’État se mette à se comporter comme n’importe quelle entreprise de droit privé, a quelque chose de scandaleux.
D’autant qu’on ne remarque de ces entreprises nationales que « les avantages exorbitants et injustes dont bénéficient les fonctionnaires » comme celui de voir les salaires bloqués pendant une dizaine d’années, les heures supplémentaires non payées ou la part, parfois importante, du salaire perçue sous forme de primes qui ne compteront pour rien dans leur retraite.
Bref…