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mardi, 30 décembre 2025

Sacré Diogène…

 

C’est encore une note d’Adrienne qui me donne le sujet de ma note.
Nous entassons. Point.
Adrienne parle des Belges qui conservent en moyenne près de deux appareils électroniques chacun.
De la France qui en conserve à peu près la même quantité par habitant avec une centaine de millions de bidouilles pour plus de soixante millions d’habitants.
Tout ça pour vous dire que si, à l’échelle de la planète, nous sommes de grands gaspilleurs de matériaux rares et chers, l’électronique n’est pas le plus important contingent de choses diverses dont nous remplissons nos maisons et greniers.
À croire que la vraie pandémie qui frappe toute la planète est le « syndrome de Diogène ».
Heure-Bleue et moi qui avons beaucoup jeté, donné, fait attention à ne pas garder, sommes des exemples de ce fameux syndrome.
Bon, nous n’en sommes pas encore, comme certains à garder nos ordures ménagères dans des sacs entassés dans le couloir ni nos déjections dans des bocaux précieusement rangés jusqu’à ce qu’une maladresse indique au voisinage que notre comportement est étrange…
Nous souffrons d’un « Syndrome de Diogène inversé », le contraire des écureuils.
Eux entassent de quoi manger pour les moments où la nourriture sera rare.
Nous, nous gardons nos objets devenus inutiles.
Peut-être est-ce en fait la preuve ultime de notre égoïsme.
En réalité nous aurions moins peur que ces objets nous manquent que peur qu’ils soient utiles à d’autres.
Un peu comme certains que je connais qui détestent l’idée que leurs impôts ou leurs cotisations de Sécurité Sociale servent à aider ou soigner d’autres qu’eux.
Le « C’est à moi tout seul rien qu’à moi », ce mantra de la propriété privée, semble être la version généralisée du « Syndrome de Diogène ».
Déviance entretenue et répandue par des gens qui ont transformé le message « Tu ne tueras point, tu ne mentiras point, tu ne voleras point, tu nez convoiteras pas le bien d’autrui » des trois religions les plus répandues en « Chacun pour soi.» et « Crève connard »…
Heureusement les vœux nous poussent à modifier nos façons de faire.
Mais bon, depuis le temps, ça ne semble pas très efficace…