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samedi, 27 mai 2006

Forçat un jour, forçat toujours...

Hier, Douce Moitié, m'estimant assez remis de mon étripage, décida de me faire reprendre mon entraînement boutiquier hebdomadaire.
Après une convalescence courte mais reposante -malgré quelques entorses au recommandations de la Faculté, je m'étais bien habitué à peaufiner mes techniques d'évitement de l'effort- je fus de nouveau soumis à la torture du lèche-vitrine hebdomadaire.
Heureusement, certaines boutiques offrent parfois à l'occasion un délassement bienvenu.
Telle cette boutique de la rue de la Roquette qui ne vend -plutôt essaie de vendre- que des choses inachetables, où, par on ne sait quel caprice du destin on se pose LA question: quel est le plus kitsch, du vendeur ou de ses marchandises ?
Imaginez un humain, de sexe ambigu (il apparut plus tard que c'était un garçon) maquillé comme une voiture volée, avec une couche de fond de teint suffisante pour recrépir l'Hôtel de Ville. Il avait probablement optimisé les opérations de préparation de façon à pouvoir aller directement au Dépot en sortant du boulot...
Imaginez ensuite les murs couverts de...j'allais dire de peintures ! Non, de toiles censées donner une idée du talent de Monet. Je pense à Monet car une toile m'a frappé, on y distinguait, près du fameux petit pont du jardin de Giverny, les non moins fameux nymphéas.
A quelques détails près cependant: Vous vous rappelez sûrement avoir vu ces tableaux vendus sur les trottoirs, riches de couleurs empruntées au nuancier Stabilo-Boss.
Eh bien imaginez Monet "revisité" selon la terminologie d'aujourd'hui, riche en barbarismes et mauvaises traductions d'américanismes, vous aurez une idée de ce qu'a subi l'impressionnisme dans cette boutique.
Une heureuse initiative de la direction m'a toutefois permis d'avoir mon fou-rire quotidien, dont on dit que c'est meilleur pour la santé qu'une dose d'omega-3 (qui vous fout un repas en l'air): Au dessus de chaque groupe de ces petites toiles une affichette au format A4 indiquait dans une police de caractères péremptoire "Reproductions Originales".
Etonnant, non ?

Commentaires

Tu sais, aujourd'hui les petites horreurs ne manquaient pas non plus, et on n'a même pas pu voir l'Orangerie, une queue impressionnante...

Écrit par : heure-bleue | samedi, 27 mai 2006

Qui sait, elles étaient peut-être...originales ;-) Je vois que ta douce moitié te "dorlote". Après un long moment à ne rien faire, il te faut bouger et elle le sait !! Heureux homme va ;-)

Écrit par : patriarch | samedi, 27 mai 2006

tu n'aimes pas faire le tour des boutiques?comme c'est étrange.

Écrit par : scheherazade | dimanche, 28 mai 2006

Les commentaires sont fermés.