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samedi, 20 septembre 2008

Des fois, tu t'demandes (Coluche)...

La promenade hebdomadaire dans le Marais, pour peu qu'on prête attention à ce qui se trouve en vitrine, réserve toujours une surprise.
Vous n'êtes pas sans vous être aperçus que les marchés financiers ont été quelque peu malmenés cette semaine et que la mauvaise habitude de compter les oeufs dans le cul de la poule et bouffer l'omelette d'avance n'allait pas sans quelques inconvénients...
Mais, tout comme le four n'empêche pas la condescendance de l'acteur de théâtre, la rebuffade boursière n'altère point cependant la morgue de l'acteur financier.
J'en veux pour preuve ce que je lus sur la plaquette, somptueuse comme il se doit, d'une agence bancaire rue de Rivoli "Dans cette agence, nous ouvrons votre compte sur rendez-vous.".
Là, je dois avouer que le culot de cette banque me laisse rêveur ! Comment cette banque, qui, compte tenu des pertes abyssales affichées devrait prendre exemple sur les Roumains qui sillonnent la même rue en gémissant "une petite pièce monsieur s'il vous plaît", avec ce ton geignard qui donne plus envie de leur filer un pain que leur donner un croissant, ose-telle nous toiser de cette façon ?
Ses employés, pardon ses "cadres commerciaux", devraient alpaguer le passant, s'accrocher à sa manche en piaillant "s'il vous plaît, monsier le futur client, venez déposer vos sous chez moi ! Je vous jure que je ne les mettrai plus dans des créances douteuses !"
Mais non, comme si rien ne s'était passé, cette banque continue de se la jouer princesse comme si elle n'avait pas perdu 50% de sa valeur en un an...
Je me rappelle une banque qui disait clairement "Votre argent m'intéresse", cette avidité ne me plaisait pas trop.
Mais une banque qui condescend à vous donner un rendez-vous pour décider si oui ou non vous êtes digne de l'honneur qu'elle vous fera de prendre vos sous pour les placer de façon mal avisée me donne envie de jeter un caillou dans la vitrine.

Commentaires

Les cons osent tout, c'est à ça qu'on les reconnait...

Écrit par : heure-bleue | samedi, 20 septembre 2008

Un caillou ? C'est vrai que depuis mai 68 il n'y a plus de pavés dans la capitale ;-D

Écrit par : Catherine | samedi, 20 septembre 2008

Euh tu es sûr que tu as bien lu ? Il me semble que j'ai vu le même panneau, mais avec écrit "dans cette agence, nous ouvrons votre compte sans rendez-vous"...

Écrit par : Milky | dimanche, 21 septembre 2008

Moi je suis toute prête à faire un geste pour toutes ces malheureuses banques endettées. D'ailleurs, ça tombe bien, on ne me demande pas mon avis pour le faire, ce geste.

Écrit par : Karmara | dimanche, 21 septembre 2008

c'est vrai qu'elles ont du culot !

Écrit par : liliplume | dimanche, 21 septembre 2008

Que ne le disais-je...le conte est bon, s'il est bien narré.
Mais en ces temps douteux, dans toute agence le compte à rebours est plus vraisemblable qu'une opération de débours...

Écrit par : Maky | lundi, 22 septembre 2008

Je finirai par faire comme les anciens : le bas de laine sous le BZ...

Écrit par : La Femme coupée en deux | mardi, 23 septembre 2008

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