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samedi, 17 mars 2012

Les zèles de Guéant l’empêchent de marcher…

En mai 2007, j’étais déjà préoccupé par la nervosité du candidat favori du CAC 40.
Sa récente transformation en «candidat du peuple» ne l'a pas calmé.
Enfin, il est passé de people à peuple, c'est déjà ça...


J'avais déjà remarqué sa façon de voir les choses, dont l'image qui suit donne une idée...

 

féministe_enragé.jpg


Non, vous dis-je ! Les fils d’immigrés ne sont pas tous des voleurs de mobylette !
Efficace diront les uns, vibrionnant diront les autres.
Un grand savoir-faire insisteront les premiers, un gros faire-savoir renchériront les seconds.
Un goût certain -voire immodéré selon ses détracteurs- pour la notoriété.
Malgré tout, le discours de « l’immigré faiseur d’embrouilles » reste très tendance chez lui.
Le franc-parler de celui qui pèse soigneusement ses mots avant de lâcher une phrase « que tout le monde y comprend ».
Bref le bagout du lascar qui vend des montres à la sortie du métro Bonne-Nouvelle, celui qu'on ne peut s'empêcher de trouver (presque) sympathique au détour d'un comptoir mais à qui on jetterait un regard méfiant s'il demandait l'heure, des fois que...la montre...
Ce brave homme, portant beau malgré une taille que les plus indulgents qualifieraient de modeste, nous assène des vérités de comptoir comme s'il en pleuvait, vérités qui, comme beaucoup de vérités ne font pas plaisir à tout le monde, surtout quand ce sont des mensonges.
Ce fils d'immigré -justement réchappé des charters- est un exemple d'intégration réussie.
Qui dira que la France éternelle n'est pas une terre d'asile ?
Il s'est tellement coulé dans le moule du Français de souche que, tel mon ex-confrérie  de bistrot –plus de bistrot, plus de confrérie, et ça manque…-, il n'envoie pas dire que « si c'était lui, ça tournerait 'achement mieux », que « les charters, c'est pas fait pour les chiens et les Kärcher non plus. »
Dans la réalité, les mots sont à peine mieux choisis.
Encore un effort et on aura du mal à croire que ce n'est pas un « vrai Français » qui, trahi par les politiques, s'est réfugié dans les jupons de Marine.

Un je ne sais quoi chez lui me fait penser à Talleyrand, sauf que chez lui, c'est le cerveau qui boite...
De Talleyrand il n'aura guère que le côté « plein de vices et de corruption».
De Talleyrand il n'aura jamais le côté « Homme des Lumières fidèle à la France, soucieux d'harmonie et de raison»...

- Comment a-t-on pu confondre un discours d'homme d'état avec le bagout d'un camelot ? (j'allais écrire « représentant en aspirateurs» mais j'ai eu peur d'une plainte pour diffamation du Syndicats des Vendeurs Représentants Placiers...)
- Comment a-t-on pu confondre à ce point une vision politique avec ces diatribes de comptoir ?
- Comment ce type qui s'est accordé une augmentation de 12.000 € mensuels pour 50H hebdomadaires d'agitation stérile osa-t-il nous proposer de travailler plus pour arriver à 12.000 € annuels ?
- Comment ce type coupable du « paquet fiscal» qui favorise ceux qui ont presque tout ose-t-il nous parler d'équité ?
- Comment cet ami de ceux qui sont plus habitués à être payés qu'à travailler ose-t-il parler de « la valeur travail» à ceux qui sont plus habitués à travailler qu'à être payés ?
- Comment ce représentant d'une minorité qu'il favorise outrageusement peut-il prétendre représenter tous les Français ?
- Comment ce type qui confond l'ambition et l'arrivisme ose-t-il nous parler de savoir-faire alors qu'il ne connaît que le « faire-savoir» ?
- Comment ce petit con arrogant ose-t-il nous menacer du haut (!) de son absence de projet ?
- Comment a-t-on pu l'élire ?
- Comment a-t-il pu chosir des ministres de l'Intérieur qui illustrent avec un tel brio ce qu'il y a de moins reluisant chez l'homme ?

Bref, « quelque part» comme disent les psys, il me fait honte.

On peut reprocher à la France éternelle, terre d'asile, d'avoir parfois des ministres de l'Intérieur qui manquent de clairvoyance.

Imaginez un peu, qu'en 1948, Jules Moch, l'alors ministre de l'Intérieur, ait professé le même humanisme profond que Claude Guéant.
Il y a gros à parier que Paul, père de Nicolas, eût alors été refoulé comme le Syrien de base fuyant Bachar, au prétexte « qu'on ne peut accueillir toute la misère du monde ».

Encore un grand homme auquel on aurait pu échapper.
Heureusement, il va nous abandonner d’ici peu...

 

Commentaires

Très juste ce texte.

Écrit par : Obni | samedi, 17 mars 2012

Merci Le Goût.. C'est SUPERBEMENT ÉCRIT et tout est dit !

Écrit par : Françoise | samedi, 17 mars 2012

Superbement écrit en effet.
Et j'ai vraiement beaucoup apprécié le titre.

Écrit par : clodoweg | samedi, 17 mars 2012

Nous aussi, on a adoré ton titre ! Et le texte ! Devrait se rappeler, le Nabot, de ses ancêtres hongrois.

Écrit par : lakevio | samedi, 17 mars 2012

Il peut encore se regarder dans la glace , courir après les voix de la marine , après le karcher , le charter , décidément , il n'est pas fréquentable , seuls les dictateurs se sentent à l'aise .

Écrit par : Brigitte | samedi, 17 mars 2012

Sourire.... là tu mets le paquet.... Il devient même immonde parfois, tellement ce côté de sa personne saute aux yeux.....Bon dimanche à vous deux.

Écrit par : patriarch | dimanche, 18 mars 2012

Ah que ça fait du bien de lire ces lignes ! Evidemment je n'aurais su le dire aussi bien, c'est pourtant exactement ce que je pense et je vous remercie.
Visiteuse irrégulière mais plutôt fidèle, je ne suis jamais déçue par vos billets. Encore ! Encore !

Écrit par : mia | lundi, 19 mars 2012

Les commentaires sont fermés.