Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 30 octobre 2014

La grande vadrouille…

Hier, Heure-Bleue et moi sommes allés traîner dans les allées du Jardin des Plantes avec un couple d’amis.
L’après-midi fut déjà délicieux, à traîner avec Lakevio et son comparse, dit « Le Maître ».
Je ne sais pas exactement de quoi parlèrent Lakevio et Heure-Bleue mais Le Maître et moi avons convenu que parmi les choses que ce jardin avait d’agréable, il y avait l’atmosphère de jeunesse qui y régnait. Hélas, pas la nôtre…
Nous avons erré dans les allées en sortant de la terrasse de la Grande Mosquée de Paris puis nous nous sommes assis sur un banc pour converser.
Nous nous sentions bien au point que nous avons été chassés de notre banc par les gardiens à l’heure de la fermeture.
Nous sommes donc repartis, Heure-Bleue et moi, vers nos pénates.
Et c’est sur le chemin qu’il m’est arrivé quelque chose de bizarre.
Dites moi, lectrices chéries, vous êtes vous trouvées place de la Concorde à la tombée de la nuit un soir d’automne ?
Vous marchez tranquillement en direction de l’église de la Madeleine en longeant, d’abord le mur d’enceinte, puis les grilles du jardin des Tuileries.
Vous êtes en train de râler intérieurement contre les gaz d’échappement qui, à cette heure, remplacent l’air dans le quartier.
Vous avancez en rêvassant, passez devant l’entrée des Tuileries, puis devant le bâtiment du Jeu de Paume.
Un coup de klaxon vous fait vous retourner et là, vous êtes soudain saisi.
Imaginez, lectrices chéries, que vous vous trouviez sur une place éclairée par des réverbères.
Au loin, le soleil a pratiquement disparu, seule une maigre lueur rouge derrière la tour Eiffel vous dit que c’est là-bas qu’il s’est couché.
Les pavés de la place sont légèrement humides, tant de l’arrivée du soir que de la bruine qui s’échappe des fontaines, chassée par le vent.
Ah, si vous voyiez ça…
Il fait assez sombre pour que les lampadaires soient utiles et pas suffisamment pour qu’ils éclairent réellement. Ça donne aux rares passants un côté fantomatique qui pousse à la rêverie.
Vous savez, bien sûr, que j’aime Paris. Et rêvasser.
Mais ce coin me rappelle tellement de choses.
C’est même à un point, pfiouu…
J’hésite à dire qu’il est si plein de souvenirs qu’on pourrait même appeler ça des réminiscences.
Fallait oser, hein ?
Ben j’ai osé… Chuis comme ça.
En fait, c’est un souvenir, un vrai.
Il m’a soudain sauté à la figure quand je suis passé avec Heure-Bleue pile poil là, en bus.
Ben ça fait un drôle d’effet. Un peu comme si on découvrait soudain que la mélancolie peut exister.
Je suis sûr que vous voyez de quoi je parle, lectrices chéries...

Commentaires

Je vois bien surtout que tu voudrais nous coller le spleen et bien ça ne marche pas il fait trop beau aujourd'hui.

Écrit par : mab | jeudi, 30 octobre 2014

en te lisant aujourd'hui j'ai fait un petit tour dans le Paris que tu aimes et que je ne connais pas. J'ai eu envie de prendre un plan et de te suivre dans les rues, les places et les lieux que tu cites...
Est-ce possible d'aimer Paris à ce point alors que tu parles de sa pollution omniprésente? comme celle de toutes les grandes villes hélas?
Ou aimes-tu plutôt les souvenirs qui te viennent quand tu t'y promènes?
Grave question, tu ne trouves pas?

Écrit par : Coumarine | jeudi, 30 octobre 2014

je comprends bien sur mais ne l'ai jamais vécu, en fait je ne suis jamais retournée dans les endroits où j'ai vécu et en plus ce qui est grave c'est que je n'en ai même pas envie

Écrit par : maevina | jeudi, 30 octobre 2014

Oui, ça en met un coup la résurgence...

Écrit par : lakevio | jeudi, 30 octobre 2014

Pour moi c'est aussi une atmosphère de jeunesse, la mienne, il y a... Enfant j'étais partagé entre mon parrain (jardin des Plantes) et ma marraine (jardin du Luxembourg). Rive droite ou rive gauche ? Je dois dire que plus tard celui qui emporte mes suffrages ce seraient les jardins clos et un peu secrets du Palais royal. C'est pour cela qu'un scène de mon nouveau polar s'y déroule...

Écrit par : Jeanmi | vendredi, 31 octobre 2014

moi je dis que ces moments là sont magiques! C'est tellement rare...veinard!!!

Écrit par : Joëlle | vendredi, 31 octobre 2014

Les commentaires sont fermés.