samedi, 16 juillet 2016
L'été de Chine...
Hier fut une journée très remplie.
Surtout de bavardages avec notre copine des Batignolles avec qui nous sommes allés déjeuner d’un « bô-bun ».
Contrairement à l’habitude, cette fois ci au restaurant j’ai été bien.
Même super-bien.
Je n’ai fait qu’une toute petite tache de vinaigre sur la chemise, moi.
Alors que notre copine, qui ne se fait jamais de taches en a fait une, petite aussi, sur son chemisier.
Heure-Bleue, elle, avait fait une tache pas très grande sur son chemisier mais, grâce à une tentative de nettoyage dans les toilettes du restaurant, ça s’est transformé en grande tache.
Comme quoi, hein, des fois…
Après avoir raccompagné notre copine rue des Batignolles, nous sommes descendus vers la gare Saint-Lazare en prenant la rue de Turin et nos pas nous ont amenés place de l’Europe puis nous avons continué jusqu’au « Costa Café » boulevard Haussmann.
La terrasse y est agréable ces temps ci, il y a peu de circulation, peu de monde aussi.
Grâce à l’état d’urgence, notre gouvernement, qui n’avait sûrement pas prévu ça, a prévenu le monde entier que ce n’était pas le moment de venir en France faire du tourisme.
D’où le calme des rues et le relatif désert des grands boulevards…
Puis, nous sommes allés faire ce pour quoi nous étions aussi venus à Paris.
Faire refaire des lunettes.
La jeune femme qui les avait faites précédemment était là.
Ce doit être la récente visite chez le dentiste qui m’a fait remarquer une fois de plus, qu’elle avait un sourire absolument magnifique.
Mais bon, on était venu pour nos lunettes.
Enfin, surtout les miennes que j’ai perdues, sans doute jetées à la poubelle par inadvertance…
Puis nous sommes retournés à la Madeleine pour prendre le 84 en remontant la rue Godot de Mauroy.
Nous avons tourné rue de Sèze pour rejoindre la place de la Madeleine.
« Quartier perdu » de Modiano m’est revenu en mémoire quand nous avons traversé la rue Vignon.
Ce petit coin du quartier de la Madeleine n’est pas très bien famé.
Ce fut longtemps celui des « poules de luxe ».
Il n’est pas de ce point de vue mieux loti aujourd’hui que la rue Saint-Denis il y a quelques années.
Certes, « poules » il y a. Manque le luxe.
Le blouson de plastique pleine fleur à remplacé le vison et le chinchilla a cédé la place au « sweat »…
Dans le bus, la lumière de mes jours m’a sermonné d’importance parce que je n’avais pas vu une jeune femme près d’accoucher.
Pourtant j’étais debout et n’avais point de place à céder, d’autant moins que la dame était déjà assise.
« On » m’a reproché de ne pas l’avoir vue.
Une fois de plus « on » m’a expliqué que « les mecs ne voient jamais les femmes brunes enceintes mais toujours les rouquines bien fichues et pas enceintes ».
La routine, quoi…
10:29 | Commentaires (3)
Commentaires
Tu as l'œil sélectif ? Tu as pu avoir un rendez- vous chez l'ophtalmo ou tu as retrouvé une ordonnance encore valable ? Ici , c'est la misère pour en trouver un qui te prenne avant 6 mois .
Écrit par : Brigitte | samedi, 16 juillet 2016
Chaque fois que tu parles de la place de l'Europe, j'ai la toile de Caillebote devant les yeux.
Et tu me faire rire aussi ; rhooo jeter ses lunettes à la poubelle !!! pourquoi n'étaient-elles pas sur ton nez ? C'est le seul avantage que je trouve à ne pas voir très bien sans !!
Ah les numéros de bus : tu pourrais aussi bien me dire que tu prends le 25 ou le 113, que je ne saurais pas où il passe. Les dernières fois où j'ai arpenté Paris pour me rendre d'un point A à un point B, sans me promener, c'était sous terre. Et pourtant quand j'arrive gare de l'Est il y a tout une série de bus qui n'attendent... que moi ?
Bon dimanche à vous deux, si tant est qu'il puisse être bon ...
Écrit par : Sophie | dimanche, 17 juillet 2016
Et une rouquine enceinte ?
¸¸.•*¨*• ☆
Écrit par : celestine | dimanche, 17 juillet 2016
Les commentaires sont fermés.