Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 18 juillet 2016

Ne pas descendre avant la raie…

De rien Mab, de rien...

Ah… Je ne vous ai pas dit, lectrices chéries.
C’est le quarante-septième anniversaire du jour où l’Homme a mis pour la première fois le pied sur la Lune mais ce n’est pas de ça que je voulais vous parler.
Non, c’est d’autre chose presque aussi dramatique dans ses conséquences.
Oui lectrices chéries, je suis allé chez le coiffeur.
Bon, au premier abord, ça ne semble pas la nouvelle la plus palpitante de la journée.
Au « deuxième rabord », il en va autrement.
Du moins pour moi.
Je vous avais déjà dit que je partageais avec Henri Emmanuelli une particularité.
Celle d’avoir « les moustaches au dessus des yeux ».
Ça me donnait ce regard que je dis farouche alors que d’autres, des méchants sans doute à moins qu’ils ne soient jaloux, prétendent que ça me donne un air néanderthalien pas piqué des vers.
Toujours est il qu’après avoir retiré une quantité de cheveux qui lui donné l’idée de me facturer la coupe au poids et non à la tâche, le merlan me glisse :
- Tju veux les sourcils aussi ?
- Ben oui.
Dis-je, naïf et confiant dans le savoir faire de mon Figaro outre-méditerranéen…
Il y eut un bref dérapage sur chaque arcade, le peigne sembla glisser de la place prévue.
Le pommadier laissa échapper quelque chose en rebeu puis dit :
- Et merde ! C’est grave ?
- Ça repoussera…
Sur l’instant je n’avais pas bien vu.
La lumière de mes jours m’a décrit hier l’étendue des dégâts.
- Minou, il t’a fait des « sourcils chimio »…
Alors voilà, aujourd’hui j’ai des yeux de chat égyptien.
Pas la couleur, non, la vêture…