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dimanche, 17 juillet 2016

Nounou, nous et rien que nous…

Hier soir et jusque très tard dans la nuit, on nous a confié P’tite Sœur.
Oui, on a été bombardé « nounou ».
Eh bien, à ma grande surprise je n’ai même pas été pris d’une envie subite de vérifier qu’un bébé de trois ans rebondit bien sur un trottoir quand il est jeté du cinquième étage.
Même pas une seule fois.
Bon, à part qu’elle aussi à des cheveux superbes et une peau claire qu’on a envie de croquer tant elle est douce et diaphane, elle a des yeux magnifiques.
Des yeux clairs.
Et j’ai intérêt à garder mon admiration pour moi car je connais une Merveille qui poignarderait volontiers son papy s’il lui venait l’idée saugrenue d’aimer quoi que ce soit chez sa sœur.
Oh Merveille est généreuse, certes, mais elle déteste l’idée de partager ses affaires.
Un peu comme Heure-Bleue, vous voyez ?
Hier donc, en l’absence de Manou, partie avec Merveille au bord de la mer pour quelques jours, les parents de P’tite Sœur ont décidé de faire la bringue.
L’Ours est parti, soutenant JJF avec sa canne.
Quand ils sont partis, malgré une légère appréhension, P’tite Sœur s’est révélée très gentille, joueuse et épuisante.
Mais où puise-t-on son énergie à ces âges ?
Non seulement ces petites choses te mettent sur le flan en deux heures mais, quand leur fatigue se fait enfin sentir, c’est pour réclamer des câlins.
En un rien de temps, de petits couinements de bien-être en soupirs d’aise, on est ankylosé de partout.
Puis, enfin on peut aller dans le séjour regarder cet Hercule Poirot si reposant, lui.
A peine saisie la trame de l’intrigue, des reniflements de désespoir t’appellent dans la chambre de la petite.
On ne sait par quel miracle elle est sortie de son « lit-prison » pour aller se mettre dans le lit de Merveille.
Je la prends dans mes bras pour une nouvelle tournée de câlin.
La moitié du film est passée quand enfin P’tite Sœur sort des genoux de Papy pour aller regarder dans les bras de Mamie la suite d’Hercule Poirot.
Il était minuit et demi quand l’Ours et sa boiteuse sont revenus.
On n’avait même pas oublié nos courses en arrivant à la maison.
Ça ne paraît pas mais il y a pire qu’un raz-de-marée au Bangladesh.
Vous ne me croyez pas, lectrices chéries ?
On voit bien que vous n’avez jamais vu la lumière de mes jours privée de petit déjeuner…