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dimanche, 01 janvier 2017

Oh ! Non tremare !

Que celles qui ont passé une mauvaise année 2016 l’oublient.
Que celles qui ont passé une bonne année 2016 fassent tout pour que 2017 soit aussi bien voire mieux.
Non, pas de « Belle année », pas de « Douce année », pas de « Ô plein d’amour pour la nouvelle année ».
Ça, ça m’énerve alors je vous dis tout simplement « Bonne année, lectrices chéries ».
Vous êtes assez grande pour y trouver de la beauté et de la douceur.
Et même de l’amour.
Bon, là faut quand même faire un peu gaffe mais il arrive que ça se passe bien.
Faut juste y mettre du sien et je suis sûr que vous le faites.
Au fait, lectrices chéries, je ne vous ai pas dit il y a peu que la mémoire était une machine étrange ?
Eh bien, c’est bien mieux que ça.
Je suis, comme quasiment tous les jours, allé faire un tour chez Célestine, oui celle qui dit qu’elle ne sort pas de l’enfance et à qui je ne dis rien de méchant parce que non seulement je suis comme elle mais que malgré tout je connais toute de même la différence, surtout à nos âges, entre « ne pas sortir de l’enfance » et « retomber en enfance ».
J’aime parfois ce qu’elle écrit, parfois « ça me parle » et d’autres fois moins mais j’y passe toujours parce que j’aime ses dessins.
Comme vous le savez, hier après-midi, mes commensales étaient parties traîner à Paris avec la demande pressante de votre Goût adoré de ramener un couteau à huîtres car tenter d’ouvrir des huîtres avec une lime à ongles est sans espoir et le tenter avec un couteau est un coup à approfondir le trou de la Sécu.
Pendant ce temps de solitude, je me suis donc mis à la confection du dîner en écoutant plein de choses.
Disons de Maria Callas en Norma à « La sieste » de Françoise Hardy en passant par « La complainte de la Butte » par Cora Vaucaire et « The walk of life » et d’autres par Dire Strait et même « Whole lotta love » par Led Zeppelin.
Extra pour éplucher les pommes de terre, les deux derniers…
En faisant tout ça, je réussissais à rêvasser.
Célestine m’est revenue à l’esprit en regardant la farce que je pétrissais.
Non, Célestine, n’y vois rien de plus qu’un mec en train de mélanger de la chair à saucisse, du bœuf haché et des épices en se dandinant au rythme de Dire Straits, hein.
Quand Mark Knoffler a attaqué « Brothers in arms », Célestine Troussecote, donc me trotta par l’esprit.
Et là, avec ces histoires de guerre, d’armée, ça m’est revenu d’un coup.
Ça m’a ramené à mon âge estudiantin où parfois à l’heure du déjeuner, j’écoutais sur France Inter « Bons baisers de partout », l’émission de Pierre Dac, réservoir inépuisable de calembours « foireux ».
Du coup je me suis rappelé qui était Célestine Troussecotte.
C’était la secrétaire du colonel De Guerlasse, patron de l’opération « Tupeutla ».
J’ai terminé mon job, préparé la poularde, mis la farce à l’intérieur et l’ai religotée.
J’ai mis les pommes de terre, les haricots, l’oignon émincé, salé, poivré et mis dans le plat.
J’ai sagement attendu d’avoir terminé mon travail et me suis précipité sur Google pour chercher si « Bons baisers de partout » n’avait pas été effacé de la mémoire du monde.
Eh bien non !
Wikipedia m’a même rappelé qu’il y avait un agent du nom de Nicolas Leroidec.
Étrange, non ?