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lundi, 27 février 2017

Muse et râteau...

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Une vague réminiscence au début, à regarder la maison.
Puis le souvenir est arrivé.
Brutal, soudain.
A quelques détails près, tout y était.
L’hiver de cette année là, l’endroit enneigé, il ressentit d’un coup le même froid.
Celui qui l’avait saisi quand elle lui avait tourné le dos et était partie en direction de la rue Lamartine.
C’était là.
Il était sur la toile.
Là où la rue Saint Lazare s’arrête, où on voit dans son prolongement l’entrée de la rue Lamartine avec, sur la droite l’arrière de Notre Dame de Lorette.
Il la revoyait comme si c’était hier, marchant d’un pas vif dans la neige sale, retournant vers son quartier.
Elle avait le dos contracté par la colère, regardait par terre, sans doute marmonnant des phrases pleines de ressentiment.
Il s’en souvenait.
Il voulait aller dans un café et elle voulait se promener.
Ils se sont disputés.
Elle est partie.
Il savait bien qu’elle irait tout droit, vers le square Montholon puis la place Franz Liszt.
Alors il a fait le tour de l’église et pris la ligne « Porte de la Chapelle-Mairie d’Issy » à Notre Dame de Lorette et est descendu à Jules Joffrin pour rentrer chez lui.
Il a haussé les épaules, soupiré, secoué la tête et est sorti du musée.

Sur quoi diable enregistrons-nous notre vie ?
Et surtout pourquoi ?
Comme souvent, il s’est demandé pourquoi il suffit d’un coin de rue, d’un ciel, d’une lumière particulière ou d’un tableau pour revivre un moment passé depuis si longtemps…

Commentaires

Mais oui il suffit d'un rien pour partir dans les souvenirs.

Écrit par : mab | lundi, 27 février 2017

J'ai apprécié de te lire , nos souvenir forgent notre vie
Merci à Lakévio de nous réunir autour de nos textes respectifs
Bonne semaine :)

Écrit par : Rose63 | lundi, 27 février 2017

Bons ou mauvais les souvenirs forgent note vie
J'ai apprécié de te lire
Merci à Lakévio de nous réunir autour de la lecture chaque lundi :)
Bonne semaine

Écrit par : Rose63 | lundi, 27 février 2017

C'est souvent une image, ou une phrase qui déclenche la ronde des souvenirs.
Bien vu, même s'il me faut un plan pour te suivre dans les rues de Paris.

Écrit par : Sophie | lundi, 27 février 2017

"Il y a toujours un coin qui me rappelle..." Pourquoi? Parce que nous somme vivants, sans doute... Celui a qui la mémoire fait défaut est déjà en train de disparaître...

Écrit par : la baladine | lundi, 27 février 2017

Tu es bien sûr que ça s'est passé à Paris ?
Mais tes souvenirs sont intacts si les lieux ont bien changé !

Écrit par : Gwen | lundi, 27 février 2017

Il suffit d'un détail dans un tableau ou de l'idée générale. Pour moi, la route de neige et la bâtisse, pour LeGoût (en fait, je parle à Gwen !) la fille de dos, le cou rentré dans les épaules.
Moi, j'adore ces moments-là, quand ça arrive, cette minute où tu as la chance de revenir en arrière...

Écrit par : lakevio | lundi, 27 février 2017

j'adore revenir en arrière .... pour les bons moments! Ou les moins bons quand ils se sont bien terminés ! Toi... il te suffit d'un nom de rue ... et tu nous emmènes avec toi !

Écrit par : emiliacelina | lundi, 27 février 2017

Parce que la mémoire est complexe, serais-je tentée de dire.

Écrit par : livfourmi | lundi, 27 février 2017

C'est vrai que la mémoire est surtout sensorielle..;enfin je parle pour moi. Une image, un parfum, une musique et hop !
le souvenir arrive...
¸¸.•*¨*• ☆

Écrit par : celestine | mardi, 28 février 2017

Les commentaires sont fermés.