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jeudi, 03 août 2017

A bout d’habits…

De rien, Mab, de rien…
D’abord et avant tout, je tiens à rassurer la lectrice chérie qui semblait morte d’inquiétude hier à l’idée de voir son « couple fusionnel » préféré séparé pour un temps.
Tu avais raison lectrice chérie.
Tu sentais bien que quelque chose allait se passer de travers.
Quelque chose de grave sans aucun doute.
Tu sentais déjà Heure-Bleue inquiète, traînant dans la maison, avant de se préparer pour aller chercher les chaussures magiques qui ne lui démonteraient pas les pieds.
Tu la voyais déjà, allant seule à Paris, ville pleine d’embûches, privée de la présence rassurante de son Goût adoré.
Tu me voyais déjà monter seul dans le train pour Paris, les mains moites d’inquiétude et le regard, bizarre mais acéré sur un monde qui me paraissait soudain vide, privé que j’étais de l’absence de la lumière de mes jours.
Eh bien non !
Bon, ça avait tout de même assez mal commencé par la découverte du message laissé par mon ami sur un téléphone qui, miraculeusement, n’était pas resté sur la table du séjour.
Ces téléphones magiques ne faisant rien comme il convient et étant extrêmement sensibles au toucher, le message s’est retrouvé effacé avant même que j’en prisse connaissance.
J’ai  donc appelé mon pote de discorde –nous ne sommes d’accord sur rien-.
- Salut, que voulais-tu ?
- Tu peux venir plus tôt, je vais préparer la bouffe…
- Bon, le temps de sauter dans le 26 et je suis chez toi.
- Prends le métro ! C’est plus rapide !
« C’est plus rapide ! » disait il.
J’ai vu ça…
Arrivé à « Voltaire » le métro s’est arrêté pour cause « d’incident voyageur ».
Le 26 met environ quarante minutes pour arriver à « Maraîchers ».
Le métro en a mis cinquante au lieu de vingt…
Mon pote, qui travaille et a une boîte à faire tourner,  a dû m’abandonner après le repas pour « aller au chagrin » selon l’expression consacrée.
J’ai d’un coup ressenti le vide abyssal de ma vie.
Je l’ai comblé en appelant la lumière de mes jours qui était, comme toujours, sur le point de se noyer dans un océan d’indécision à propos d’une chemise.
Oui lectrices chéries, la lumière de mes jours avait abandonné l’idée des chaussures…
Nous nous sommes donc donné rendez-vous dans un café place Diaghilev, près de l’Opéra.
Après avoir papoté nous sommes repartis chercher cette chemise.
Il n’en restait qu’une.
Une seule.
Une de la bonne taille.
Comme j’ai l’esprit de décision, j’ai convaincu Heure-Bleue de s’en saisir sur le champ.
Nous sommes revenus tranquillement à la maison après avoir acheté quelques vivres.
Bras dessus-bras dessous, de notre pas de flâneur, toujours papotant.
On dirait bien que tu as raison, lectrice chérie inquiète.
C’est pourtant vrai que je me sens mieux avec elle.
Elle, je ne sais pas…

Commentaires

Eh ben voilà, on le savait que la séparation ne pourrait durer plus d'une petite demie-journée ! :-)

Écrit par : Praline | jeudi, 03 août 2017

Ouf, vous voilà réunis, on a failli avoir peur.

Écrit par : Berthoise | jeudi, 03 août 2017

rohhhhhhhh ...

Je ne vois qu'une solution : ne vous quittez plus, même pas une heure ! Vous voyez bien que c'est impossible !

Écrit par : ang/colomb | jeudi, 03 août 2017

je ne suis pas étonnée.... c'est trop tard pour que tu changes ! On est bien plus heureux à deux !
J'espère (en fait je suis sûre) qu'elle lira ta note et qu'elle va l'apprécier et te ...rassurer !

Écrit par : emiliacelina | jeudi, 03 août 2017

Bref, tu n'apprécies pas la solitude...

Écrit par : La Baladine | vendredi, 04 août 2017

Les commentaires sont fermés.