Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 23 octobre 2018

pourquoi viens tu si tard ?

Non, lectrices chéries, je n’ai pas rencontré Michèle Morgan dans le train, pas plus que je ne suis passé chez Temporel ni lu un poème de Monsieur Hardellet.
Je passais juste vous dire que le marchand de trains vient de m’annoncer par voie de SMS qu’hélas il ne pourrait pas nous ramener mercredi.
Tout ça à cause d’un « mouvement social local ».
Donc, lectrices chéries, que je vous raconte.
La petite sœur, la lumière de mes jours et votre serviteur sommes partis à la gare de ce fichu bled.
Arrivés là, la petite sœur et la lumière de mes jours ne rayonnaient pas de joie de vivre.
J’ai donc été « désigné volontaire » pour expliquer à la dame des trains que je voulais qu’elle me rembourse les billets prévus pour mercredi et qu’elle veuille bien éditer ceux de samedi pendant que mes deux comparses attendaient derrière moi.
Comme toujours quand il y a de la grève dans l’air, la dame n’était pas des plus accueillantes.
Elle a donc dit, peu aimablement :
- V’pouviez le faire à la borne...
- Bien sûr… Mais je ne vous aurais pas vue, madame...
Dit gentiment avec le ton qui sied.
Du coup elle m’a souri et édité mon billet.
Mes deux acolytes lui auraient fait remarquer –je le sais car elles me l’on dit- que « c’est quand même un minimum ! »
C’est vrai mais si j’avais été malgracieux, j’aurais eu droit à « Ya une borne là-bas… »  avec un geste vague, elle se serait levée pour aller je ne sais où et je me serais tapé son boulot.
Alors que là, elle a fait le sien et le mien car normalement avec les « e-billet », c’est au client d’imprimer son billet.
N
ous reviendrons donc samedi, si tout veut bien aller comme on le souhaite.