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mercredi, 09 janvier 2019

Court devant, ras derrière...

Hier, lectrices chéries, comme vous l’avez sans doute remarqué, je regardais derrière moi.
Il y a parfois chez moi de ces bouffées de « revenez-y » qui me poussent à ne me rappeler que des choses agréables.
Non que je n’aie connu que ça mais par bonheur la nature m’ayant doté d’un heureux caractère, les autres ne me gâchent pas la vie.
Heure-Bleue bénéficiant itou de cette heureuse nature elle et moi sommes partis joyeux fêter cette constatation.
Pleins d’allant nous avons décidé de refaire le plein de Clooney à Saint Lazare.
En nous croisant du regard au détour d’une vitrine sur la place, nous nous sommes dit que nous aurions mieux fait de nous précipiter chez le coiffeur de la rue Lamarck.
Ce n’est pas « Carita » mais il est près de la maison…
Contents d’être dehors nous avons continué notre chemin vers Clooney en nous disant que nous irions demain ou après-demain.
Savoir quel jours nous irions nous a occupés en attendant le bus.
Mais nous irons, c’est sûr…
Bien sûr, nous savons bien que nous aurions dû aller chez le coiffeur  il y a plus d’un mois.
Heure-Bleue a quelque chose d’Edwige Feuillère dans « La folle de Chaillot » et j’ai quant à moi l’allure d’un rescapé des années soixante, un rescapé de l’époque « beatnik », une allure « hippy attardé », un vieux hippy…
Nous avons le cheveu trop long.
Propre certes, mais trop long.
Ma mère aurait dit de moi « on dirait un rastaquouère… »
Elle signifiait par là que je ressemblais à un de ces gitans qui gagnent leur vie couchés sur le trottoir près du Wepler.
Devant cette vitrine, j’ai surtout pensé que les années n’arrangent guère que certains vins, certains vieux meubles et les souvenirs.
Sinon, ça vous transforme surtout un jeune cadre en vieux tableau…