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mercredi, 04 septembre 2019

"SAD" ou bêtement frileux ?

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Vous avez vu ?
C’est déjà l’automne !
Bon, ce n’est pas encore comme sur la photo de l’année dernière mais ça va venir, je le sens dans le genou droit.
Ce genou dont je n’arrive toujours pas à retirer dix ans alors que je retire si facilement soixante ans de ma cervelle…
On a à peine le temps d’avoir chaud et d’être réveillé par le soleil à cinq heures du matin qu’il fait déjà froid et nuit à sept heures !
Évidemment, avec la fraîcheur et la faible lumière du matin, l’ambiance change.
On se lève avec l’idée qu’il manque quelque chose.
Qu’il vous manque quelque chose.
Ou quelqu’un, allez savoir.
Votre malle à souvenirs vient de craquer du couvercle avec l’ambiance automnale.
Et vous savez que sous peu, les souvenirs vont s’échapper par l’ouverture et commencer à s’écouler mot par mot dans les notes que vous écrivez.
Et certains vont vous tarauder la cervelle.
Les uns vont vous donner l’humeur guimauve, vaguement rêveuse et s’écouler doucement du clavier, vous faire revivre des moments que vous pensiez enfouis à jamais dans les couches sédimentaires de votre mémoire.
D’autres vont vous mettre d’humeur plus sombre, tous ces souvenirs de personnes qui ont disparu de notre vue, emmenées par une Camarde pourvue d’un appétit d’ogre et manifestement insatiable.
Certaines même vous amèneront à vous demander si vous avez fait tout ce qu’il fallait, au moment où le fallait.
Eh oui, lectrices chéries, on a toujours une culpabilité qui traîne sur le mur de nos souvenirs…
Bref, c’est l’automne qui se pointe avec les sanglots longs de ses violons.
Ce matin, il blesse mon cœur d’une langueur monotone comme disait Verlaine qui n’était pas pour autant un personnage très recommandable.
Mais tout de même, si je ne pleure pas car j’ai la nostalgie raisonnable et les souvenirs plutôt agréables, je me souviens des jours anciens.
Et je me rappelle qu’il faisait presque toujours beau…